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Présentation du Galop 6

Dernière mise à jour : 19 avr. 2023

Les Galops 5 à 7 permettront de perfectionner les cavaliers en développant leur capacité à contribuer à la formation du cheval. Ils favoriseront le perfectionnement et la formation du cheval par un travail beaucoup plus poussé !


RAPPEL "Les Galops® permettent d'évaluer la pratique équestre, les soins et les connaissances, ils se déclinent dans la plupart des disciplines équestres et se passent au sein du club.
​Le Galop 4 est le Brevet du Cavalier qui conclus les acquis de 3 premiers Galops. Il concrétise la fin du cycle de formation initiale à l'équitation. Il comprend également le "Permis Cheval" qui permet d'aller en extérieur en sécurité. 
Les Galops 5 à 7 permettront aux cavaliers de se perfectionner en développant leur capacité à contribuer à la formation du cheval.
​Le Galop 7 leur permettra d'accéder aux épreuves de compétitions Amateurs."

Chaque Galop est réparti en 6 CHAPITRES :

Connaissances générales

• Connaissance du cheval

• S’occuper du cheval

• Pratique équestre à pied

• Pratique équestre à cheval

• Passer son galop (Quizz et parcours type)


L'ensemble des photos sont tirées de la brochure officielle de la FFE : @Source FFE et @Lavauzelle

ancien programme

Le Galop® 6 permet aux cavaliers de se perfectionner en développant leur capacité à contribuer à la formation du cheval en continuité du Galop 5.


Nouveau programme 2023 : vous pouvez comparer les deux programmes !


Nouveau programme 2023

Connaissances générales

Les critères de jugement des mouvements d'une reprise de dressage Club.

  • Les allures :

Les allures ne doivent pas être altérées pour pouvoir apprécier les mouvements et une impulsion suffisante doit être présente pour la même raison. La qualité des allures (amplitude, rebond) n’est pas un critère important pour les reprises clubs et amateur 3. Cela ne signifie pas pour autant que l’activité doit être insuffisante. Pour les autres niveaux la qualité de l’allure sera prise en compte. Une allure défectueuse sera sanctionnée : Le pas est une allure à 4 temps égaux. La principale altération est une tendance plus ou moins marquée à la latéralisation.(marcher à l’amble). Le trot est une allure sautée par bipèdes diagonaux. La régularité doit être respectée. En cas d’irrégularité trop marquée et récurrente le cheval peut être éliminé par le président du jury. Le galop est une allure à 3 temps plus un temps de suspension. Pour le galop à droite par exemple les différents temps sont le poser du postérieur droit puis le poser du diagonal postérieur droit – antérieur gauche puis le poser de l’antérieur droit puis le temps de suspension. Les principales altérations du galop sont la perte du temps de suspension, la dissociation du latéral (galop à 4 temps) ou la latéralisation du galop (remplacement du diagonal par le latéral). La rectitude du galop est à surveiller dès les premiers niveaux de reprises.

  • La mise en main :

Le cheval doit être sur la main, l’attitude doit être correcte. Le contact entre la main du cavalier et la bouche du cheval doit être moelleux et léger. En cas d’utilisation d’un enrênement, celui-ci doit permettre de juger du contact par un réglage adéquat, si ce n’est pas le cas le contact sera considéré comme défectueux car l’enrênement ne doit en aucun cas forcer le placer du cheval. Les défenses sont fortement sanctionnées ainsi qu’une bouche grande ouverte ou qu’une langue sortant fortement. Le non respect de l’allure demandée sera interprété comme une faute dans la demande du cavalier.

  • L’impulsion :

Le cheval doit manifester le désir de se porter vers l’avant. C’est la détente des postérieurs qui assure l’impulsion et la rondeur de l’attitude qui permet sa transmission. Toute activité insuffisante sera sanctionnée. Néanmoins sur les reprises des premiers 4 niveaux (Club, D – Amateur 3 et C – Amateur 2), une impulsion maximale n’est pas recherchée et toute activité excessive entrainant une altération du contact sera pénalisée.



Les allures artificielles ou défectueuses.

Un cheval possède 4 allures naturelles : le pas, le trot, le galop, le reculer. Certains chevaux

peuvent avoir une allure supplémentaire, comme l’amble ou le tölt.

Une allure artificielle est une allure apprise au cheval lors du dressage.

Une allure défectueuse provient d’une fatigue, d’une souffrance, d’une blessure, ou d’un défaut de conformation du cheval.


Post à lire Les allures

Les critères de qualité ou les défauts des allures :

Les qualités naturelles, c’est-à-dire que le cheval possède sans travail, recherchées dans une allure sont la régularité, c’est-à-dire que le mouvement des membres est symétrique et la cadence constante. La souplesse, qui procure un mouvement fluide et léger. L’énergie, qui caractérise l’engagement et la tonicité du cheval, mais également sa décontraction.


D’autre part, l’amplitude, c’est-à-dire la distance séparant deux posers de membres successifs, la cadence, qui correspond à la fréquence de ce poser ainsi que le rythme sont

importants dans une allure. Le rythme se doit de varier avec l’amplitude et la vitesse de l’allure alors que la cadence doit être constante.



Définir la mise sur la main et l'impulsion.

Quelle différence entre un cheval tendu et la mise sur la main ?

La mise sur la main est le résultat finale du travail du cheval tendu. Le cheval est sur la main lorsqu'il accepte et conserve la relation avec la main de son cavalier. Le cheval est comme "posée sur votre main". La tête est fixe, l'encolure soutenue, le bord supérieur légèrement arrondi, la nuque est le point le plus haut et le chanfrein est en avant de la verticale. La mise sur la main entraîne la décontraction de la bouche, le dos reste souple avec une poussée égale des deux postérieurs.

Cheval tendu : la tension est le résultat d'une bonne transmission de l'impulsion fournie par l'arrière-main vers l'avant-main et d'une permanence du contact obtenue par la soumission et l'obéissance des aides. La tige vertébrale se tend comme un arc, les postérieurs poussant la masse dessous et l'avant-main s’allégeant vers plus de mobilité. C'est le cheval qui tend les rênes par le contact de son mors, les mains canalisent l'énergie transmise par l'impulsion et entretenue ou créée par vos jambes.



Post à lire Mise sur la main et cheval tendu


L’impulsion est l’énergie du cheval, naturelle ou acquise par le travail, qui génère le mouvement. C’est une disposition de la volonté de se porter en avant. L’impulsion naturelle diffère selon les chevaux ou les poneys. La race, les origines génétiques, le tempérament influent sur l’expression de l’impulsion. Plus l’impulsion naturelle est exprimée, plus on dit que le cheval ou le poney est « près du sang ». Inversement plus il se montre calme, plus on le dit peu ou pas dans le sang.


Galop à faux.

Galoper à faux n’est donc pas une allure évidente pour le cheval. L’intérêt du contre galop est de muscler la croupe du cheval, et de développer son équilibre.

Le galop à faux s'appelle également contre-galop.

Techniquement, le cheval au galop engage fortement le postérieur interne. Au contre galop, celui-ci se trouve à l’extérieur de la courbe, et doit parcourir une plus grande distance. Galoper ainsi incite le cheval à faire travailler sa croupe, engager ses postérieurs. Il améliore considérablement son équilibre au galop.

Au galop à droite, il pose le postérieur gauche, puis le bipède diagonal postérieur droit et antérieur gauche en même temps, puis l’antérieur droit.

Le cavalier doit être stable pour contrôler ses épaules et les hanches de son cheval en décalant ses aides. Pour évoluer au contre-galop, conserver les orientations, le fonctionnement et l'emploi des aides du pied sur lequel vous galopez. Sur la courbe, conservez l'équilibre latéral en renforçant l'action de la jambe intérieure.


Citer les principaux enrênements en travail monté (usage, but et effets)

Les enrênements sont des moyens mécaniques qui agissent sur l’attitude du cheval. Ils peuvent en aucun cas remplacer les aides du cavalier mais peuvent les compléter.

Ils peuvent stabiliser un cheval dans une attitude pratique et faciliter le travail gymnastique.

Les principaux enrênements sont :

  • les rênes allemandes, elles peuvent être utilisées montées ou en longe

  • le gogue, il peut être utilisé monté ou en longe. Il a pour effet de fermer l'angle tête/encolure

  • le chambon, il peut être utilisé en longe. Il a pour effet d’orienter l'encolure du cheval vers le bas et loin devant (type extension d'encolure)

Post à lire Les Enrênements


Citer les principaux obstacles de cross

Au galop 6, vous devez être capable de nommer les différents obstacles de cross. Enchaîner un parcours du cross consiste à sauter des obstacles fixes, à l'extérieur, sur un terrain naturel et selon un tracé précis.

La difficulté d'un parcours dépend de la distance ; du relief du terrain ; de la vitesse demandée ; de la hauteur des obstacles.

Pour réaliser un parcours, le cavalier doit maîtriser son propre équilibre, l'équilibre de sa monture, le mouvement en avant et la direction, en conservant une vitesse soutenue.



Post à lire Les Obstacles de Cross


Connaissance du cheval

Décrire le pied et la ferrure.

Le pied est conçu pour supporter le poids du cheval et amortir les chocs lorsqu’il se déplace. Lors du posé du pied, la troisième phalange descend à l’intérieur du sabot en étant retenue par les feuillets de corne. Ce déplacement associé à l’os naviculaire exerce une pression sur le tendon fléchisseur, le coussinet plantaire et la fourchette. Le coussinet plantaire est alors aplati et élargi, ce qui comprime les cartilages latéraux et provoque un élargissement du sabot, de la fourchette et des globes ; c’est pourquoi il est nécessaire d’entretenir la souplesse de la corne et de la fourchette.

La corne du sabot doit être lisse et présenter un angle, de profil, d’environ 45° vers la pince pour les antérieurs et un peu moins pour les postérieurs. La sole doit être légèrement creuse, les glomes écartés ; dans le cas contraire le cheval est dit encastelé ; et la fourchette bien dessinée. La corne noire est généralement plus résistante que la corne blanche et peut présenter différents défauts tels qu’un pied gras ou tendre, dont la corne est molle ; un pied sec, dont la corne est cassante ; un pied cordé, dont la corne présente des sillons circulaires ou un pied dérobé, dont le bord inférieur est détruit en éclats.


Sur un pied ferré, les rivets doivent tous être à la même hauteur, la garniture un peu plus importante au niveau des éponges et l’épaisseur identique sur tout le pourtour du fer. Le pinçon de l’antérieur doit être au milieu de la pince. Le fer doit être droit sous le pied, les éponges à égale distance des lacunes médianes, les têtes de clous bien enfoncées dans les étampures, les branches de même longueur et bien à plat.

Le changement de ferrure s’opère lorsque le fer parait plus étroit ou plus court que le pied, la corne en déborde, les rivets dépassent, le pinçon se redresse, le fer est usé et fait un bruit de cliquetis au sol lorsque le cheval marche ou les éponges ne recouvrent plus le talon ; en moyenne, il s’agit de tous les deux mois. Un pied non ferré doit être paré pour régulariser son usure naturelle, la corne excédentaire est alors coupée afin de maintenir un bon aplomb.


Lister les principales maladies du cheval et leurs symptômes.

  • Coliques :

Symptômes : Les coliques résultent d’un problème de digestion ou intestinal menant à un arrêt du transit ou un bouchon voir une torsion de l’intestin, et se caractérisent par des douleurs abdominales. Un cheval en colique se reconnaît car il gratte le sol, se couche puis se relève souvent, se regarde les flancs. Il s’alimente généralement très peu voir pas, ne fait pas de crottins ou présente une diarrhée et peut suer de manière anormale.

Traitement : Dans la plupart des cas, il faut appeler le vétérinaire dès que la colique est décelée. Un cheval en colique doit être marché doucement et il faut empêcher le cheval de s’alimenter avant d’avoir un avis vétérinaire.

Prévention : Il faut faire vérifier les dents du cheval chaque année pour éviter les problèmes de mastication (Surdents, usure inégale), éviter de donner de grandes rations d’eau froide après l’effort, fractionner les rations, donner suffisamment de foin à un cheval au boxe pour ne pas qu’il mange sa litière.

  • Les lymphangites :

Symptômes : Il s’agit d’une inflammation des vaisseaux lymphatiques provoquée par une infection, un surmenage ou encore trop de nourriture. Le cheval présente alors de la fièvre (38.5°C) et un pouls rapide. Les vaisseaux lymphatiques drainant mal, les membres sont gonflés et des nodules (ganglions lymphatiques hypertrophiés) les parcourent. Quand le gonflement des membres (poteau) devient visible, les autres symptômes disparaissent alors que la maladie s’est installée.

  • La fourbure :

Symptômes : La fourbure est une maladie grave atteignant les pieds des chevaux. Il s’agit d’une atteinte du système vasculaire du pied, entrainant une inflammation de la troisième phalange. Elle résulte le plus souvent d’une suralimentation, d’un travail trop important ou sur un sol de mauvaise qualité ; les poneys y sont généralement plus sujets. Un cheval présentant une fourbure a des difficultés pour se déplacer et s’appuyer sur son membre. Elle nécessite l’intervention du vétérinaire et du maréchal ferrant

Traitement : Il faut réduire les rations du cheval, lui rafraîchir les membres régulièrement. Réduire le travail voir mettre le cheval au repos. Le maréchal peut décider de ferrer à l’envers ou de poser des fers orthopédiques.

  • Coup de chaleur :

Symptômes : Un coup de chaleur est dû à une élévation de la chaleur corporelle du cheval, que celui-ci n’arrive pas à évacuer. Les organes vitaux sont alors moins bien irrigués, le cheval présente une forte fièvre et des muqueuses rouges. Le pouls est élevé, le cheval reste presque immobile, faible. Il survient lors d’un effort prolongé, notamment par forte chaleur ou d’une insolation.

Traitement : Il faut mettre le cheval au repos immédiatement, le refroidir par des douches fraîches voir des glaçons, donner à boire de l’eau tempérée. La température doit être prise plusieurs fois, s’il n’y a pas une baisse rapide de celle-ci, l’intervention du vétérinaire est nécessaire.

Prévention : Limiter l’effort lorsqu’il fait très chaud, abreuver régulièrement. Entraîner suffisamment un cheval avant de lui demander un effort conséquent mais également surveiller le poids d’un cheval car le refroidissement est plus difficile avec une couche graisseuse sous-cutanée.

  • Coup de sang :

Symptômes : La myoglobinurie apparaît lors de la reprise du travail de manière brutale et particulièrement si le cheval a été au repos sans diminution de ration, de la demande d’un effort trop conséquent pour le cheval, selon des prédispositions héréditaires ou chez les chevaux nerveux et stressés. Il s’agit d’une inflammation musculaire qui détruit les cellules musculaires, qui relâchent alors de la myoglobine dans le sang ; qui sera évacuée dans les urines ; entraînant une douleur musculaire qui apparaît en général pendant ou à la fin d’un exercice. Les symptômes peuvent aller d’une démarche traînante avec une raideur des postérieurs jusqu’à un cheval refusant de bouger, vacillant voir restant couché. La sudation est alors abondante et les urines foncées

Traitement : Il faut éviter de déplacer le cheval et le couvrir s’il risque de prendre froid. L’intervention du vétérinaire est nécessaire et doit être rapide. Des analyses sanguines et urinaires permettent d’établir le diagnostic, le vétérinaire peut ensuite administrer des myorelaxants, tranquillisants ou anti-inflammatoires au cheval afin de détendre les muscles, de calmer la douleur ainsi que l’inflammation. Une perfusion peut également être prescrite pour favoriser l’élimination de la myoglobine.


Les étapes du travail du maréchal ferrant.

  • Déferrage :

A l’aide d’une tricoise à déferrer, d’une mailloche et d’un dérivoir, le maréchal redresse les rivets du fer puis le décolle du pied en faisant un mouvement de levier, en veillant à ne pas abîmer la sole et la corne.

  • La Parage :

Il intervient pour les chevaux ferrés aussi bien que non ferrés. La corne poussant tout au long de l’année et à des rythmes différents selon la saison, les pieds doivent être entretenus régulièrement afin de conserver leurs aplombs. Le parage intervient donc pour égaliser la pousse de la corne et enlever tout surplus de celle-ci. Pour parer, le maréchal utilise un rogne pied avec une mailloche afin de couper la corne en surplus, une reinette afin de dégager la fourchette.

  • Le Ferrage :

Il faut d’abord choisir la taille du fer, puis l’adapter à la forme exact du pied du cheval. Pour cela, les fers sont chauffés à la forge et la forge adaptée au marteau de forge. Le fer est ensuite brièvement apposé chaud sur le pied pour vérifier son ajustement et le 14 modifier si besoin. Il est ensuite refroidit pour être posé sur le pied et cloué. Les clous sont adaptés en fonction de la taille et la nature du sabot, et doivent ressortir à peu près en ligne sur la paroi du sabot. Ils ne doivent ni être trop haut pour ne pas comprimer le sabot, ni trop bas pour ne pas être arrachés. Il faut ensuite river les fers ; il s’agit de couper les pointes des clous puis les recourber légèrement pour qu’ils ne puissent pas sortir.



Expliquer les variations des besoins alimentaires du cheval et évaluer son état corporel.

Les besoins alimentaires des chevaux varient en fonction de leur âge, de leur poids, de leur sexe, de leur activité, de leur mode de vie et de leur tempérament. Les chevaux sont très sensibles aux changements d’alimentation, il faut donc veiller à introduire progressivement tout nouvel aliment dans une ration. Le fractionnement des rations est également primordial, le cheval ayant un petit estomac, il est préférable de lui donner sa ration en trois fois voir plus chaque jour ; il est également important d’abreuver, puis de donner le foin et en dernier la ration pour favoriser l’assimilation de celle-ci.


L’ensemble des besoins énergétiques des chevaux sont décomposés en trois sources d’énergie :

  • L’Énergie Métabolisable (EM) qui assure le fonctionnement des grandes fonctions vitales indispensables.

  • L’Énergie digestive (ED) qui concourt à la digestion et produit une chaleur nécessaire à la thermorégulation.

  • L’Énergie du Travail (EW) qui est nécessaire pour la locomotion du cheval.

Le calcul des besoins énergétiques des chevaux sont effectués en UFC (Unité Fourragère Cheval). Cette unité créée par l’INRA a pour base l’orge avec 1kg d’orge = 1 UFC.

Post sur l'alimentation du cheval


Evaluer l'état corporel du cheval

Pour évaluer l’état corporel d’un cheval, il faut commencer par observer certaines zones de son corps, puis il faut en palper d’autres pour estimer ses réserves de graisse et adapter sa ration. L’observation doit toujours être complétée par le toucher car il permet de différencier muscle et graisse ; ce qui est notamment utile avec les chevaux lourds que l’ont croit parfois gras à tord.

Critères visuels : Le chignon (haut de l’encolure, sous les crins), le garrot, la ligne du dos, l’attache de queue, la croupe, l’arrière des épaules et les côtes.

Critères manuels : Tous les sites observés auparavant sauf la croupe sont palpés. Le but est de se rendre compte de l’épaisseur de graisse entre la peau et l’os, il ne faut donc pas hésiter à pincer un peu et faire rouler la peau sous les doigts, tout en faisant attention aux réactions du cheval.


Expliquer le mécanisme du reculer.

Le reculer est une allure marchée, rétrograde, dans laquelle les membres se lèvent et se posent par bipèdes diagonaux. Le cavalier doit contrôler l'équilibre de la monture dans le reculer, la canaliser dans le couloir des aides pour qu'elle reste droite et conserver l'impulsion. Le cheval doit conserver son équilibre et reculer légèrement.

Comment l’obtenir ?

  • préparer le mouvement en arrêtant le cheval droit et d'aplomb.

  • déclencher le reculer en agissant avec vos deux jambes et en fermant vos doigts sur les rênes pour empêcher le mouvement en avant

  • dès que le mouvement est entamé, cédez avec vos jambes.

  • le cheval doit reprendre le mouvement en avant lorsque les mains cèdent et que les jambes reviennent à leur place.

  • le reculer comporte de 3 à 5 pas.


Post sur le reculer


S’occuper du cheval

Toiletter et tresser un cheval pour une compétition.

Toiletter un cheval ce sont les soins particuliers apporter au cheval. Ce sont des soins en plus du pansage : la crinière, la queue, la tonte et le nattage. Ce dernier point est utile surtout pour la compétition qui peut être exiger.


Crinière : La crinière doit avoir une longueur de un ou deux travers de main environ. Elle doit se terminer en dégradé vers le garrot. Vous pouvez couper les crins pour dégager l'emplacement de la têtière. Pour éclaircir et égaliser la crinière, il faut utiliser un peigne en enroulant une petite mèche des crins les plus longs autour du peigne et les arracher d'un coup sec (il n'y a pas de nerf au niveau de la crinière comme chez l'homme). Queue : Pour raccourcir la queue du cheval, il faut l'égaliser de temps en temps. Il est conseillé de la couper un travers de main de la pointe des jarrets. Vous pouvez dégager le haut de la queue en prenant garde des risques de coup de pied.

Oreilles :

Les poils des oreilles peuvent être coupés. Il faut les fermer de façon à ce que les bords soient à la même hauteur et couper les poils qui dépassent à l'aide de ciseaux.


Natter, tresser :

Crinière : Humidifier les crins et réaliser un ensemble de tresses, chaque tresse doit enrouler sur elle-même en remontant à sa base. Par tradition, le nombre de pions doit être impair.


Queue : Pour natter la queue, en utilisant la technique des tresses africaines. L'extrémité est soit repliée ou laissée libre.


Post sur le toilettage


Prodiguer les soins après le travail

Après le travail, il faut dénatter tous les crins, brosser et curer pour vérifier l’absence de blessures. Si le temps le permet, les membres voir le corps peuvent être douchés.


Post sur la reconnaissance, la détente et les soins après le travail


Pratique équestre à pied


Post relatif au travail à pied au galop 6 !


Pratique équestre à cheval

Cette partie sera divisée en 3 parties (dressage, obstacle et cross) : ce sont les parties spécifiques.


Concernant la pratique équestre commune, il faudra :

  • Incurver son cheval aux trois allures sur des courbes larges

  • Maintenir une cadence régulière aux 3 allures.

  • Réaliser des courbes au trois allures en pli externe

  • Effectuer des transitions montantes énergiques et descendantes nettes et fluides

  • Effectuer l’échauffement (détente) de son cheval en autonomie sous le contrôle de son enseignant.

Incurver son cheval aux trois allures sur des courbes larges

Il faut avant tout, quel que soit l’allure, contrôler la cadence. Le maintien de cette dernière se caractérise par une vitesse constante. Il faut donc avoir de l’impulsion et de la régularité, autrement dit une allure de travail.

Incurvez l’encolure de votre monture de manière qu’il ait un pli direct, ou interne, grâce à l’action de votre main dans le sens du tournant. Pour cela, la rêne intérieure est une rêne d’ouverture, tandis que la rêne extérieure retient les épaules si nécessaire et gère l’allure. La jambe intérieure est à la sangle, elle maintient l’allure, la jambe extérieur se trouve également à la sangle mais peut légèrement reculer pour retenir les hanches si celles-ci fuient. Le poids du corps se situe vers l’extérieur pour éviter que le cheval ne se couche sur

son cercle.


Maintenir une cadence régulière aux 3 allures

Le cheval doit conserver la cadence qui se traduit par la régularité du poser d'un même membre. Le cavalier doit entretenir l'allure en contrôlant l'impulsion et en la canalisant longitudinalement entre les jambes et les mains et sans accélération ni ralentissement. Le cheval doit conserver son équilibre.


Effectuer des transitions montantes énergiques et descendantes nettes et fluides

Au Galop 6, l'accent est mis surtout sur les transitions longitudinales (changements d'allures rapprochés et variations d'amplitudes dans une même allure) tant au niveau de l'équilibre du cavalier que de ses interventions sur l'équilibre de sa monture.


Post sur les transitions


Effectuer la détente en autonomie

Échauffer un cheval :

C'est un athlète et en s'entraînant il améliore sa condition physique. Le cheval a besoin de s'échauffer c'est ce que appelle la Détente. La détente se fait individuellement. Il faut détendre au pas tout d'abord, ensuite au trot puis au galop. Il faut exécuter des figures, des transitions. Il faut vérifier la mise aux ordres de son cheval.

  • Mise aux ordres

  • Mise en muscle et la souplesse

  • Mise en souffle

Cette détente permet aussi au cavalier de s'échauffer.

La détente a pour but de rendre le cheval disponible physiquement et psychologiquement pour les exercices qui suivront. Elle doit commencer par une cession de pas d’environ un quart d’heure minimum, avec très peu de demandes dans un premier temps, voir des rênes longues, il s’agit de laisser les muscles se réveiller doucement. Peu à peu, on demandera au cheval de se mettre sur la main et de s’incurver, afin de l’assouplir et le rendre réactifs aux différentes aides. On pourra alors commencer à trotter, en demandant une mise en main progressive et en travaillant l’incurvation sur différents cercles. Des exercices de hanches et d’épaule en dedans peuvent également être utiles selon le niveau du cheval, ces exercices permettant notamment de canaliser des chevaux très énergiques tout en les assouplissant. Des transitions sont également utiles pour mobiliser le cheval. Après cela, le

cheval peut être détendu au galop à chaque main, en travaillant à nouveau l’incurvation.


Partie spécifique Dressage

S'arrêter à partir du trot et reculer de quelques pas.

Pour prendre le galop à partir du pas à un point précis nécessite un engagement des postérieurs sous la masse. Le cavalier doit maîtriser l'impulsion grâce à ses jambes mais aussi le contrôle des épaules et des hanches.


Cession à la jambe au trot.

Pour réaliser une cession à la jambe, il faut soit doubler en un point du manège afin de rejoindre la piste en cession, ou partir de la piste pour rejoindre une ligne de doubler. Le cheval doit marcher droit, sans pli. Pour demander la cession à la jambe, il faut légèrement déplacer son poids du corps du côté où l’on veut aller, la jambe extérieure à la sangle pousse le cheval du côté désiré tandis que la jambe intérieur reste à la sangle pour maintenir l’impulsion. La rêne intérieure peut être légèrement ouverte pour laisser passer les épaules, ou fermée s’il y a trop d’épaules. La rêne extérieure régule la vitesse et pousse les épaules si besoin, elle agit normalement peu.


Monter avec 4 rênes.

L’utilisation de quatre rênes intervient lorsque l’on monte en bride, que l’on utilise des enrênements commandés (rênes allemandes) ou des mors spéciaux tels que les releveurs et pelhams. Les rênes de filet passent alors entre l’annulaire et l’auriculaire et reviennent entre le pouce et l’index ; tandis que les rênes supplémentaires passent sous l’annulaire et reviennent dans la main par-dessus les premières. Cette tenue permet de dissocier l’action que l’on porte sur chaque paire de rênes et donc de préciser la demande faite au cheval.



Partie spécifique Obstacle

Enchaîner un parcours consiste à sauter des obstacles selon un tracé précis. Pour cela, vous devez contrôler votre attitude, votre vitesse et votre direction.

  • Être stable et liant sur des dispositifs de sauts rapprochés (hauteur environ 1 m)

  • Galoper dans une cadence régulière et une vitesse adaptée en enchaînant des sauts à 90 cm.

  • Diriger sur un tracé précis en enchaînant des sauts rapprochés.

  • Contrôler le galop en enchaînant des sauts sur des distances précises et des combinaisons.

  • Changer d’allure en enchaînant des sauts rapprochés.


Partie spécifique Cross

Enchaîner un parcours de cross consiste à sauter des obstacles fixes, à l'extérieur, sur un terrain naturel et selon un tracé précis.

  • Sauter divers profils d’obstacles d’extérieur.

  • Être stable sur des sauts et des mouvements de terrain en terrain varié.

  • Maintenir une vitesse régulière et adaptée en enchaînant des sauts en terrain varié.

  • Conduire en terrain varié sur des enchaînements de sauts.

  • Enchaîner des obstacles de cross à 80 cm en terrain varié avec une ou plusieurs combinaisons.


Passer son galop (Quizz)


Révisez grâce aux quizz


N'hésitez pas à acheter le brochure Galop 5 à 9 éditée par la FFE. Vous pouvez la commander sur leur boutique en ligne !





Post écrit par Sophie P

le 09/06/2022 MAJ 19/04/2023

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