Le Galop 8 permet de perfectionner les cavaliers en développant leur capacité à contribuer à la formation du cheval. Ils favoriseront le perfectionnement et la formation du cheval par un travail beaucoup plus poussé ! Le Galop 8 leur permettra d'accéder aux épreuves de compétitions Pro.
Chaque Galop est réparti en 6 CHAPITRES :
• Connaissances générales
• Connaissance du cheval
• S’occuper du cheval
• Pratique équestre à pied
• Pratique équestre à cheval
• Passer son galop (Quizz et parcours type)
L'ensemble des photos sont tirées de la brochure officielle de la FFE : @Source FFE et @Lavauzelle
Le Galop® 8 permet aux cavaliers de se perfectionner en développant leur capacité à contribuer à la formation du cheval en continuité du Galop 7. Le Galops 8 vous ouvre les portes pour les compétitions Amateur/Pro.
Connaissances générales
Expliquer la distinction entre basse et haute école
L’éducation des chevaux adultes est traditionnellement organisée en basse et haute école correspondant à des mouvements de difficulté croissante et à un équilibre de plus en plus relevé.
La basse école inclut :
Les variations longitudinales avec les différentes amplitudes dans chaque allure et les transitions
Les déplacements latéraux sur les courbes et de deux pistes : cession à la jambe et épaule en dedans, tête au mur, …
Le contre-galop et le changement de pied de ferme à ferme et en l’air
Les mouvements de deux pistes : appuyer, cercles, demi-pirouettes au pas et pirouette.
La haute école :
La haute école exige rectitude et rassembler nécessaires pour un équilibre relevé.
Ses figures sont :
Le passage, trot stylisé particulièrement expressif, de cadence lente avec accentuation de l’élévation
Le piaffer, un passage effectué sur place dans un rassembler accentué
Les transitions passage – piaffer
Les changements de pied rapprochés
Les changements de pied au temps.
Ces mouvements figurent au répertoire des reprises dites du « grand tour » de la FEI.
Citer les airs de haute école et les sauts d’école
Les sauts d’école trouvent leur origine dans les carrousels dès la Renaissance.
La courbette :
C’est un air relevé où le cheval sur place se dresse sur les postérieurs.
La croupade :
Le cheval monte sur la croupe à la demande du cavalier, puis détache une ruade énergique des deux postérieurs.
La cabriole :
Le cheval élève d’abord son avant-main, puis bondit en l’air pour détacher une ruade horizontale des postérieurs, avant d’atterrir.
La pesade :
Le cheval sur place élève son avant-main, plie les antérieurs et se maintient dans un équilibre très rassemblé, ses postérieurs fortement engagés sous la masse.
Les différents circuits & labels de la compétition
Les concurrents ou enseignants et coachs choisissent le concours auquel ils souhaitent participer en fonction d’un projet sportif individuel ou collectif. De nombreux critères peuvent être décisif : proximité, atouts ou facilités spécifiques du site, formation, recherche de qualification, convivialité, tenue sur une journée ou sur plusieurs jours, étape de circuit …
Le choix des épreuves est fonction du niveau de difficulté, des possibilités de participation : nombre de parcours autorisés, âge du cheval, regroupement de catégories de cavaliers (âge ou expertise), ou de catégories de poneys (taille). L’ensemble des limitations vise à préserver l’intégrité des chevaux / poneys et/ou à optimiser l’égalité des chances.
Certaines épreuves exigent une qualification du cavalier, niveau de Galop®, c’est-à-dire d’expertise, ou résultats acquis, comme en CCE par exemple où il est nécessaire de valider un niveau pour s’engager dans le niveau supérieur.
Le cavalier doit être titulaire d’une licence fédérale de compétition correspondant au règlement de l’épreuve et le cheval doit être enregistré sur les listes de la FFE, à jour de ses obligations vaccinales et en bonne condition physique.
Dans les disciplines olympiques et paralympiques, le calendrier international est rythmé par une alternance, tous les 4 ans les années paires, des jeux olympiques et Paralympiques, JOP, et des championnats du monde et, tous les 2 ans, les années impaires, des championnats d’Europe.
Les autres disciplines FEI, attelage, endurance, voltige, alternent championnats du monde les années paires et championnats d’Europe les années impaires.
La FEI organise deux grands circuits internationaux, celui des coupes de Nations dans les disciplines olympiques et paralympiques et celui de la Coupe du Monde qui est organisé l’hiver en Jumping, dressage, attelage et voltige.
Depuis 2021, la FFE labellise les sites experts organisateurs de compétitions équestres sur près de 300 critères relatifs à la qualité des infrastructures sportives au bien-être animal, à l’accueil du public et au développement durable. Les sites sont identifiés en 4 statuts selon leur score : Access, puis Optimum, Performance et Premium pour les mieux notés.
La FFE se porte garante de la qualité de ces sites, tant auprès des utilisateurs que des collectivités territoriales.
S’occuper du cheval
Soigner les blessures de garrot et les plaies légères
Pour soigner les plaies légères :
La gravité des plaies est souvent liée à leur localisation. En effet une plaie, même petite, située sur une articulation appelle à beaucoup plus d’attention. Il peut donc être utile d’envoyer la photo de la plaie dans son contexte anatomique à son vétérinaire pour qu’il puisse mieux l’évaluer. Pour une plaie de plus de 2cm ou pour une plaie située sur une articulations, appeler le vétérinaire.
Procéder au nettoyage et, si la localisation le permet, tondre les marges de la plaie. On suit beaucoup mieux la cicatrisation et l’on maintient l’environnement propre. Puis appliquer une solution désinfectante et une crème cicatrisante. Renouveler l’opération 3 fois par jour. Faire un bandage avec compresse pour une plaie sur un membre
Pour une plaie au garrot :
Les maux de garrot sont toujours à prendre très au sérieux. Les plaies peuvent souvent être graves avec des conséquences à long terme. Il faut immédiatement stopper la cause, c’est-à-dire ne plus mettre la selle et vérifier cette dernière et les tapis ou pads. Sur une plaie, appliquer uniquement une solution désinfectante et demander un avis vétérinaire.
Améliorer & entretenir la condition physique
La condition physique est l’état général de l’organisme d’un sujet, déterminant le niveau de ses performances physiques potentielles. Elle correspond à un degré de qualités physiques qui permet de réaliser une activité ou un sport dans les meilleures conditions possibles avec le meilleur rapport coût énergétique / efficacité.
Les chemins d’accès à cet état sont nombreux et variés. Ils sont à mettre en relation avec l’objectif souhaité.
Une bonne condition physique est primordiale en sport. Elle détermine la planification de l’entrainement en fonction des objectifs souhaités. Elle permet de se prémunir contre les effets du sous et du surentrainement.
Quels prérequis ?
Cette condition physique implique tout d’abord des prérequis indispensables à satisfaire avant d’envisager un projet sportif :
Respect des 5 libertés définies dans la « charte du Bien-être équin ».
Respect du suivi vaccinal, conformément à la réglementation, vermifugation périodique en fonction de son âge et de son mode de vie et soins dentaires réalisés au moins une fois par an.
Comment les poser ?
Veiller à ne laisser aucun pli se former lors de la pose. Tendre la bande sans pour autant comprimer le membre du cheval. Pour cela, il suffit de tirer une seule fois de façon franche et nette à chaque tour effectué. Si la bande est trop serrée, elle va couper la circulation sanguine, ce qui est dangereux. A l’inverse, si on ne sert pas assez la bande, celle-ci peut se défaire et gêner votre monture ou, occasionner une chute du cheval.
Comment l’évaluer ?
Un cheval en bonne condition physique présente à l’examen statique un état d’engraissement satisfaisant, un poil luisant, une absence de recherche de position antalgique au repos visant à soulager son appareil locomoteur. Il a un bon appétit. Il est alerte et attentif au monde extérieur. Ses paramètres physiologiques (fréquences cardiaque et respiratoire) sont dans les normes, sa courbe respiratoire n’est pas modifiée et ses muqueuses présentent une coloration rose.
Comment l’améliorer ?
Quelle que soit la discipline, l’entrainement doit être organisé et séquencé, ce qu’on appelle planification. La condition physique évolue en fonction des objectifs sportifs de la saison sportive. On distingue 4 grandes périodes.
Phase de développement
Phase de pré-compétition
Phase de compétition
Phase de régénération
Pour la maintenir, vous pouvez mettre en place :
Une récupération active
Des étirements
Du repos
Des massages
L’utilisation du froid
L’utilisation de substances à effet compressif
Tondre un cheval
En hiver, poneys et chevaux ont un manteau de poils plus longs et plus denses qu’ils perdent avec les beaux jours. Le choix est souvent fait de les tondre partiellement ou totalement en début d’hiver. Cela évite les refroidissements lorsque les poils sont mouillés par la transpiration liée à l’activité.
La préparation
Pour sa sécurité, le cheval doit être habitué au bruit de la tondeuse et à être touché sur tout le corps. Le fil électrique ne doit pas passer dans les pieds, ni du cheval, ni du tondeur. La tondeuse ne doit pas être chaude. Si c’est le cas, faire une pause. L’espace de pansage doit être suffisamment dégagé.
Pour le matériel, il faut une tondeuse standard pour le corps et, si vous les tondez, une plus petite pour la tête et les membres, de l’huile pour les peignes et une rallonge électrique.
Concernant les précautions, veillez à huiler régulièrement les peignes et à toujours avoir une tondeuse affutée. Evitez les vêtements qui retiennent les poils, comme polaire ou lainage.
Comment effectuer la tonte ?
Le cheval est attaché sur l’aire de pansage dégagée
Réaliser un pansage complet
Dessiner les démarcations si la tonte n’est pas totale
Commencer par ce qui semble le plus facile pour le cheval et pour vous.
Tenir la tondeuse le plus possible parallèlement à la peau et la passer à rebrousse poils sans trop appuyer pour éviter les marques de passage de la tondeuse.
Enlever régulièrement les poils coupés avec la main
Après la tonte Tondre fait ressortir la poussière. Il faut terminer par un pansage énergique pour enlever tous les poils tondus. Le cheval tondu doit ensuite être protégé par une couverture. Il faut parfois retondre dans l’hiver.
Connaissance du cheval
Connaître les principaux produits interdits en compétition pour le cavalier et le cheval
Le dopage englobe toutes les substances ou procédés utilisés afin d’augmenter artificiellement les capacités naturelles d’un athlète ou d’atténuer la douleur. Dans les sports équestres, les athlètes sont au nombre de deux : le cavalier et le cheval. Le dopage est une pratique nuisible pour la santé du sportif et de l’équidé. Il masque des symptômes qui pourraient être utiles pour éclaire sur le traitement à prodiguer.
Il peut nuire gravement à la santé par les effets des produits dopants sur l’organisme. De plus, en situation de compétition, il contrevient à l’éthique et à l’équité sportive. Il est donc l’objet de contrôles systématiques.
La majorité des cas de dopage animal résulte de la négligence, voire de l’ignorance des personnes responsables du cheval. Or dès lors qu’une substance interdite est décelée dans l’organisme, l’infraction est constituée, que la substance ait été administrée intentionnellement ou non. Il est donc primordial de prendre certaines précautions afin d’éviter une contamination accidentelle, notamment par :
L’alimentation
Les médicaments vétérinaires
Le comportement
Expliquer les fondamentaux du débourrage
L’apprentissage désigne l’ensemble des processus grâce auxquels un individu mémorise les informations de son environnement et les utilise pour adapter son comportement en conséquence. Il existe plusieurs types d’apprentissage. La stimulation progressive est composée de plusieurs types d’apprentissage :
L’habituation
La sensibilisation
Vous pouvez aussi encourager le comportement de votre équidé par :
L’ajout de confort par le renforcement positif
La suppression de l’inconfort : le renforcement négatif
Le respect du timing
Si vous souhaitez punir votre équidé ? Si le renforcement à vocation à encourager un comportement, la punition est, quant à elle, utilisée pour tenter de le faire disparaître. Elle est cependant à utiliser avec précaution pour plusieurs raisons :
Risque de ne pas être comprise si la contiguïté temporelle n’est pas respectée.
La punition peut détériorer la relation homme-cheval.
Elle ne permet pas au cheval de comprendre ce que vous attendiez de lui.
Reconnaître les symptômes de coliques, coups de chaleur, coup de sang et la conduite à tenir
Le carnet d’écurie FFE réalisé avec l’AVEF aide à identifier les principaux symptômes des maladies, ce que l’on peut faire et ce que va faire le vétérinaire, ainsi que les moyens de prévention à mettre en œuvre. Les symptômes de coliques sont :
Gratte le sol
Se roule
Reste couché anormalement
Ne mange pas ou peu
Sudation
Absence de crottins frais
Pas de transit intestinal (absence de bruits en posant l’oreille contre les flancs)
Pour prévenir la colique, vous pouvez :
Eviter l’inactivité prolongée au box et l’accès inattendu à une nourriture trop abondante
Vermifuger régulièrement
Ration adaptée au poids du cheval et à son activité
Distribution fractionnée à horaires réguliers, fourrage et eau avant les concentrés
Contrôler la qualité du fourrage, la propreté de l’eau
Mettre sur copeaux les chevaux faisant régulièrement des coliques
Les symptômes de coup de sang sont :
Refus de marcher, de bouger
Souvent lors d’une reprise de travail après une longue inactivité
Raideur intense et brutale, sudation abondante, coliques
Urines foncées brun-rouge
Afin de prévenir les coups de sang, vous pouvez travailler votre équidé régulièrement sans excès brutal, et donner des aliments complémentés en Vitamine E et sélénium. Les symptômes des coups de chaleur sont :
Une transpiration excessive
Une augmentation persistante de la fréquence respiratoire
Une augmentation de la température rectale
Une attitude anormale
Des muqueuses des gencives sèches ou collantes
Une augmentation du temps de remplissage capillaire
Afin de prévenir les coups de chaleur pour votre cheval / poney, vous pouvez :
Vérifier l’accès à volonté à de l’eau fraîche et propre
Procurer un abri ombragé et ventilé
Eviter le travail intensif et les transports aux heures chaudes
Abreuver régulièrement pendant le transport
Mettre à dispositions une pierre à sel et/ou supplémenter avec des électrolytes
Doucher les chevaux qui transpirent
Tondre les chevaux à poils longs et épais
Prévoir une période d’adaptation aux climats chauds
Donner des aliments rafraîchissants
Connaître les différentes races d’équidés
Plus de 500 races sont répertoriées au niveau mondial. L’Allemagne, la France et les Etats-Unis représentent avec 46, 37 et 34 races enregistrées sont les pays les plus représentées.
Près de trois quarts des races enregistrées sont de types selle. Elles regroupent les races de sport, de loisir et les poneys. Les races de trait représentent environ 15% du nombre de races. Les races de courses sont peu nombreuses, environ 5%, car le Pur-Sang dont le berceau est l’Angleterre a une gestion mondiale.
Concernant les races d’équidés, il en existe :
25 races de chevaux de sang
11 races de poneys
10 races de chevaux de trait
12 races d’ânes
Chevaux d’origine non constatée (ONC)
Il existe aussi des races reconnues mais non gérées par l’IFCE. Ces races sont :
9 races à procédure simplifiée
15 races avec accord
Chevaux d’Origine Constatée (OC)
Pratique équestre à pied
Travailler à l’obstacle un cheval ou un poney à la longe, emploi du caveçon, emploi des enrênements à la longe
Faire sauter un cheval à la longe permet de l’observer dans son comportement et sa technique sans intervention ou impact du poids du cavalier. Le cheval est libre de pouvoir s’organiser dans son corps.
A l’obstacle, le longeur va rechercher comme pour le travail monté, à contrôler la locomotion, l’abord et la réception pour optimiser le saut.
La mise en place du matériel passe par :
Les membres du cheval sont protégés comme pour le travail sous la selle
L’utilisation du caveçon ou le filet
Le dispositif d’obstacle est positionné à l’avance ainsi qu’un dispositif de barres au sol pour préparer le cheval
Sur la piste de préférence, placer des chandeliers en demi-cercle ou l’on installe une barre d’oreille que l’on met sur le haut du chandelier pour guider la longer, une barre sur les taquets, une barre au sol en pied et une barre de réglage
Pour préparer le saut, vous pouvez échauffer votre cheval sur des transitions en un point précis avec alternations de cercles et lignes droites. Travaillez votre cheval sur des barres au sol en abordant les barres au sol en ligne droite. Une fois la détente terminée, vous pouvez faire des passages avec votre cheval en laissant faire 1 ou 2 foulées avant que le cheval ne passe l’obstacle. Faites attention si votre cheval a tendance à charger, c’est-à-dire accélérer à l’abord ou si votre cheval manque d’impulsion.
Travailler un cheval ou un poney aux longues rênes sur des courbes aux trois allures
Les longues rênes permettent un apprentissage dissocié. Le cavalier à pied peut éprouver la sensation du bon contact avec la bouche du cheval et le développer, même s’il n’a pas encore l’aptitude à y parvenir en selle. C’est aussi un moyen de former poneys et chevaux et de préparer à l’attelage. Elles peuvent faire l’objet de présentations spécifiques, notamment en spectacle.
Les transitions doivent permettre au cheval de travailler en équilibre et dans l’impulsion, d’être gymnastiqué. Elles s’effectuent en premier à la voix et s’accompagnent d’un peu plus de contact pour les transitions descendantes et du stick orienté vers les hanches pour les transitions montantes.
Le cheval doit avant tout rester sur la trajectoire demandée : ne pas s’en écarter vers l’intérieur ou l’extérieur ce qui est un gage d’équilibre.
Demander des transitions progressives et permettre au cheval de s’équilibrer, plutôt que de se bloquer avec les mains. Chercher des transitions fluides avec une attitude qui reste stable et un cheval qui continue d’aller vers la main.
Aux longues rênes, il faut faire attention en particulier à l’attitude du cheval et à sa locomotion : bien garder le cheval dans l’impulsion avec l’objectif d’aller chercher le contact. Attention au risque de chevaux fermés et en sous-impulsion.
Travailler un cheval ou un poney en liberté en donnant les consignes techniques aux aides
Pour le cavalier : Connaître et maîtriser le travail à la longe. Avoir une bonne notion des réflexes de sécurité en cas de réaction inattendue du cheval. Pour le cheval : Etre habitué au travail à la longe et en connaître les codes de base, qu’il agisse des ordres vocaux ou du langage corporel de la personne à pied. Idem pour l’obstacle. Les quelques points clés à respecter lors du travail à pied :
Le timing : la séance ne doit pas accéder plus de 30 minutes afin de conserver la concentration du cheval
Les récompenses : les notions de confort et d’inconfort doivent être installées pour que le cheval comprenne ce qui est attendu de lui et trouver son confort auprès de la personne à pied.
L’espace : évoluer dans un espace restreint aide à capter l’attention du cheval et à ne pas le perdre dans les débuts de la pratique en liberté.
La voix et la posture du cavalier : chaque mouvement du cheval est déterminé par nos aides vocales, mais aussi et surtout corporelles. Ce principe réside d’abord dans l’énergie que l’on va transmettre au cheval, ainsi qu’aux réponses qu’il nous envoie.
Les pauses : prévoir des pauses régulières, caresses, sécurité, calme dès que l’exercice est fait correctement.
Les règles : poser des règles claires afin que le cheval comprenne qu’il ne s’agit pas d’une mise en liberté comme au paddock mais bien d’une séance.
La sécurité : sur le cercle, il est important que le cheval s’incurve autour de la personne à pied pour ne pas se coucher à l’intérieur du cercle, ni déplacer ses hanches vers le cavalier.
La progressivité : respecter les étapes est important dans la construction de cette éducation
L’attention : la principale difficulté de la pratique en liberté consiste à conserver l’attention du cheval.
Pratique équestre à cheval
Cette partie sera divisée en 3 parties (dressage, obstacle et cross) : ce sont les parties spécifiques.
Concernant la pratique équestre commune, il faudra :
Expliquer les 3 premiers points de l’échelle de progression
Expliquer l’intérêt des transitions dans le travail du cheval
Concevoir et effectuer l’échauffement (détente) de son cheval en fonction de l’objectif de la séance
Se déplacer avec un cheval rond et bas aux trois allures. Adapter la demande au fonctionnement du cheval pour l’améliorer
Incurver son cheval sur des courbes et des inversions de courbes
Varier l’amplitude aux 3 allures et enchaîner les transitions
Adapter son équilibre lors des déplacements latéraux et lors des transitions dans les déplacements latéraux
Contrôler la cadence et varier l’amplitude lors des déplacements latéraux
Les 3 premiers points de l’échelle de progression
La hiérarchie des priorités et l’importance des six points de référence sont essentielles. Même s’il apparaît dans le temps, chacun des points de référence de l’échelle dépend étroitement de tous les autres et ils ne peuvent être travaillés de manière isolée. Les objectifs s’imbriquent, sans délimitation marquée.
Le but général de l’entraînement est non seulement le développement de la perméabilité et de la réactivité aux aides, mais aussi le bon vouloir du cheval sans résistances, et ce dans tous les mouvements, exercices et transitions, quelle que soit la finalité visée, sportive ou de loisir. En cas d’hésitation, de résistance, de difficulté, ou de désordre, l’échelle doit aider à revenir aux fondamentaux.
Ces trois points de l’échelle de progression sont :
Le développement de l’équilibre (force de portée)
Le développement de l’impulsion (force de la poussée)
La construction des bases
Expliquer l’intérêt des transitions dans le travail du cheval
L’art des transitions permet une équitation fluide, harmonieuse. C’est un objectif en compétition. C’est aussi un moyen d’entraîner le cheval.
Les transitions consistent en des changements d’allure, transitions d’allures ou inter allures, et des variations de vitesse et d’amplitude dans l’allure, transitions dans l’allure ou intra allures. Cadence et énergie sont nécessaires et doivent être maintenues avant, pendant et après ces changements ou bien jusqu’au moment où le cheval s’arrête.
Les transitions constituent un objectif de compétence pour le cavalier comme pour le cheval. Le couple doit pouvoir passer d’une allure à l’autre, allonger ou raccourcir les foulées pour répondre à une nécessité : changer d’allure en promenade, demander un allongement en dressage, gérer une distance à l’abord d’un obstacle ou sur le cross, préparer l’abord d’une combinaison après une longue galopade … Elles constituent aussi pour le cavalier un outil essentiel pour améliorer la disponibilité globale du cheval au cours des séances d’entraînement. Elles favorisent engagement des postérieurs et flexibilité des hanches et de la colonne vertébrale, augmentant souplesse longitudinale, force et équilibre.
Partie spécifique Dressage
Adapter son équilibre assis lors des déplacements latéraux
Contrôler la cadence dans les déplacements latéraux
Changer de pied au galop de ferme à ferme
Changer de pied en l’air au galop
Maîtriser l’incurvation
Déplacer sa monture latéralement du côté de l’incurvation au pas et au trot
Contrôler la rectitude en ligne droite et sur les courbes aux 3 allures et dans les transitions
Partie spécifique Obstacle
Maîtriser son équilibre sur les étriers sur différents types de trajectoires
Varier les abords d’un même profil d’obstacle
Respecter un contrat de foulées
Conduire sur un trajet serré
Partie spécifique Cross
Maîtriser son équilibre sur les étriers sur différents types de trajectoires et de reliefs
Varier les abords en fonction du profil des obstacles
Conduire sur un tracé serré en enchaînant des sauts
Présentation du Galop 9
Le Galop 9 permet de perfectionner les cavaliers en développant leur capacité à contribuer à la formation du cheval. Ils favoriseront le perfectionnement et la formation du cheval par un travail beaucoup plus poussé !
Le Galop® 9 permet aux cavaliers de se perfectionner en développant leur capacité à contribuer à la formation du cheval en continuité du Galop 7. Le Galops 9 vous permet de participer aux compétitions Amateur/Pro.
Connaissances générales
Décrire les caractéristiques de l’Ecole Française au travers de ses principaux acteurs
En équitation, l’école française naît à la Renaissance et se caractérise par une démarche d’homme de cheval attentif à comprendre le cheval pour pouvoir bien communiquer avec lui. Elle est portée par quelques grands maîtres du dressage avant de se mobiliser sur la technique du saut d’obstacles.
Antoine de Pluvinel est le premier maître de l’Ecole Française d’équitation. Il a faire évoluer les leçons des écuyers napolitains de la Renaissance vers une meilleure compréhension du physique et du mental du cheval pour une équitation plus harmonieuse.
La Guérinière est la référence de l’école de Versailles, foyer de développement de l’école française d’équitation qui devait rayonner sur toute l’Europe. Le traité raisonné d’équitation d’après les principes de l’école française de P.-A. Aubert constitue un manuel pratique d’équitation selon les principes initiés à l’école de Versailles. Le comte d’Aure passe de Versailles à Saumur et tout en étant lui-même un écuyer remarquable, il propose une méthode qui convient bien à la formation des personnels de cavalerie pour une équitation d’extérieur. François Baucher est un très habile écuyer capable d’une équitation savante et brillante. Le général L’Hotte retient les leçons du comte d’Aure pour la formation de base des troupes et celles de Baucher pour l’équitation supérieure.
Connaître l’environnement institutionnel de l’équitation et de l’élevage
La Fédération Française d’Equitation dont nous bénéficions aujourd’hui a élargi son champ d’action au fil de son histoire. Elle a commencé par assurer une mission sportive, puis elle s’est attachée à la formation des cavaliers et de l’encadrement.
Elle est ensuite devenue le soutien au développement des clubs et de toute la filière, notamment par la mise à disposition d’outils techniques et pédagogiques innovants et par des campagnes de communication sur les bienfaits de l’équitation pour tous. En vue des Jeux Olympiques de Paris en 1924, Pierre de Coubertin demande aux représentants de tous les sports de créer en 1921 des fédérations internationales pour établir des règles communes à toutes les nations et avant cela des fédérations nationales. C’est l’année de la création des différentes fédérations françaises. Le Baron du Teil, président depuis 1902 de la Société Hippique Française, SHF, pilier des concours hippiques en France, crée donc la Fédération nationale des sports équestres, FNSE, le 24 Juin 1921. En novembre de la même année, il crée la Fédération Equestre Internationale, FEI. Il sera président des deux institutions, jusqu’en 1927 pour la FEI et 1931 pour la FNSE.
Connaître l’organisation et les filières d’accès au haut niveau
Le sport de haut niveau désigne la pratique sportive en compétition au plus haut niveau national ou international. Le statut de Sportif de Haut Niveau, SHN, répond à des critères définis pour chaque olympiade pour chaque sport. Il repose sur des critères de performance établis conjointement par le ministère des Sports et de la Direction Technique Nationale de chaque Fédération. Ces critères donnent accès aux listes SHN en fonction du niveau des performances. Ils sont consultables chaque année dans le document Saison Sportive. Chaque année, la FFE édite le document Saison Sportive. C’est la référence qui définit le projet sportif et les personnes en charge de l’animer : cadre de la DTN, sélectionneur, chef d’équipe, adjoints éventuels. Toutes les catégories représentées au niveau international y figurent. Les cavaliers et leurs chevaux sont intégrés aux groupes cibles de l’action fédérale selon un barème, à partir des performances obtenues sur des compétitions de références. C’est parmi eux, que sont sélectionnés les couples pour les grandes échéancés européennes et mondiales.
S’occuper du cheval
Poser des bandes de travail
Il existe plusieurs sortes de bandes que l’on utilise en fonction des besoins. La technique de pose reste cependant très proche et l’objectif est toujours de protéger les membres. Les bandes de travail sont utiles si le cheval présente une certaine fragilité des tendons. Sinon, il vaut mieux utiliser les bandes de poli ou guêtres. Le tissu est plus élastique
ce qui assure plus de maintien mais présente aussi un vrai risque quand la bande est mal posée. Elle se pose comme une bande de polo, en veillant particulièrement à doser un juste serrage qui garantit un bon maintien sans comprimer et sans pli. Afin de les poser, voici les différentes étapes :
Se placer accroupi sur le côté du membre
Vérifier que le membre est parfaitement propre, sans paille ni copeau
Placer le début de la bande au tiers supérieur du canon et commencer à l’envelopper par un tour horizontal, puis en descendant régulièrement, en serrant juste assez pour en garantir le maintien et en veillant à ne pas faire le pli
Recouvrir à chaque passage la moitié du passage précédent
Envelopper le boulet puis remonter de la même façon jusqu’au-dessous du genou ou du jarret.
Fixer les velcros.
Contrôler le pouls et la fréquence respiratoire
La préservation du cheval passe par la connaissance et le respect de ses normes physiologiques, par la prévention pour éviter les problèmes de santé et par des soins appropriés. Contrôler la fréquence cardiaque Cette dernière se prend habituellement au moyen d’un stéthoscope, le matin au repos et au calme. Cela permet de repérer la fréquence cardiaque de base. Pour prendre la fréquence cardiaque, positionnez-vous à gauche du cheval, au niveau de l’antérieur. Placer la membrane du stéthoscope sur le côté de la poitrine au-dessus du passage de sangle, environ une main au-dessus et en avant de la pointe du coude, compter les battements sur une minute. Noter le résultat. On peut aussi prendre le pouls (pouls facile ou pouls digital), mais c’est assez difficile et le cheval doit rester dans une immobilité parfaite. Il existe aujourd’hui des outils connectés (sangle) qui permettent de donner la fréquence cardiaque y compris à l’effort. Contrôler la fréquence respiratoire Le cheval au repos présente une fréquence respiratoire de 8 à 14 mouvements par minute. Celle-ci s’observe aux mouvements des flancs qui se gonflent au rythme de la respiration. On peut aussi mettre sa main mouillée sous les naseaux pour sentir et compter les expirations. La fréquence augmente naturellement à l’effort jusqu’à 3 fois la fréquence au repos. L’augmentation de la fréquence respiratoire, des bruits anormaux tels que crépitations, râle, sifflements sont des altérations qui doivent immédiatement alerter, surtout s’il y a de la fièvre.
Mettre en œuvre les mesures permettant de prévenir et / ou de soigner les tares dures & molles
La plupart du temps, un avis vétérinaire s’impose pour avoir un diagnostic précis et des soins adaptés, surtout s’il y a chaleur et gonflement avec douleur à la palpation ou boiterie. La meilleure prévention pour éviter l’apparition de tares est la surveillance, la qualité de l’environnement et la collaboration avec le maréchal-ferrant. Voici quelques étapes pour la prévention :
Parage et ferrure : à adapter à la conformation et à la morphologie du cheval
Gestion du poids : le surpoids est un facteur aggravant
Choix des sols : éviter les sols trop durs ou trop profonds. L’idéal est de varier les sols et les exercices en évitant la vitesse sur sols durs.
Enfin un bilan médical et radiologique apporte bien sûr des informations qui permettent d’anticiper d’éventuelles faiblesses. Constituer une pharmacie équine
L’armoire à pharmacie et la trousse de secours en déplacement sont à adapter selon les cas. Les médicaments doivent être accompagnés de leur ordonnance. Il existe des trousses équines standard dans le commerce. Les éléments usuels sont ceux qui permettent de prendre la température, de soigner les plaies, de compresser une hémorragie et d’administrer des médicaments.
Par exemple, vous pourrez y trouver :
Thermomètre
Gants stériles
Serviette
Ciseaux à pansement
Pince à épiler
Pince tire-tiques
Rasoir jetable
Sérum physiologique en dosettes
Alcool à 70°
Lotion antiseptique sous différentes formes, bombes, éponges imbibée, lingettes, etc
Compresses
Pansements compressifs
Bande crêpe
Bande auto-agrippante pour pansement
Elastoplast
Vaseline
Crème cicatrisante
Agile verte
Seringues de 20ml et aiguilles
Seringues à gaver de 60ml
Connaissance du cheval
Comment mettre en cohérence sa pratique avec les principes d’éthologie et de bien-être équin
Il existe une charte nationale pour le bien-être équin. 8 mesures sont considérées comme appropriées par les professionnels du cheval :
Mesure 1 : veiller à établir une relation de confiance lors de la manipulation des chevaux et de leurs contacts avec l’homme
Mesure 2 : garantir un approvisionnement en eau et en alimentation suffisants et adaptés aux besoins physiologiques et comportementaux des chevaux ainsi qu’à l’intensité du travail qui leur est demandé.
Mesure 3 : offrir aux chevaux un lieu de vie aménagé de manière à prévenir les risques de blessures et de maladies et leur permettant de s’adapter aux variations climatiques
Mesure 4 : veiller à structurer et aménager l’environnement de vie des chevaux de manière à leur permettre d’exprimer leurs comportements naturels et à leur offrir un confort de repos et de travail.
Mesure 5 : respecter le caractère grégaire des chevaux en favorisant les contacts sociaux positifs entre eux afin de limiter les troubles comportementaux
Mesure 6 : définir collectivement les bonnes pratiques d’élevage, de détention et d’utilisation des chevaux dans l’objectif de limiter les risques sur leur santé.
Mesure 7 : prévenir ou soulager la douleur
Mesure 8 : assurer, tout au long de la vie des chevaux, les soins nécessaires, leur mort devant advenir dans des conditions décentes lorsqu’il n’existe pas de thérapies efficaces ou économiquement supportables.
Améliorer la condition physique : principes physiologiques et techniques principales
Le cavalier exerce une influence sur la musculature du cheval par le choix et la qualité des mouvements qu’il lui fait réaliser. Un bon entrainement permet de développer une musculature harmonieuse et adaptée à la discipline du cheval.
Il est basé sur l’alternance de mouvements à buts différents : apprentissage d’une technique, augmentation de la force et de la souplesse des muscles (gymnastique), augmentation des capacités métaboliques.
Il existe des mouvements visant à renforcer un muscle. Ils doivent être complétés par des mouvements permettant de l’étirer : la contraction d’un muscle est d’autant plus efficace qu’il possède une grande capacité d’étirement. De plus, l’augmentation de la souplesse permet de diminuer les tensions et également le risque de lésions. La connaissance de l’anatomie et de la biomécanique du mouvement est une aide indispensable au cavalier dans le choix des mouvements de travail ou de rééducation après blessure.
L’abaissement de l’encolure permet d’exercer une traction vers l’avant sur les processus épineux du garrot et le ligament supra-épineux. Cela entraine la tension de toute la ligne du dessus et permet un meilleur soutien du cavalier. L’étirement du dos est majoré si le cavalier demande l’engagement des postérieurs, ce qui permet en même temps de renforcer les muscles abdominaux.
Malgré son intérêt notable, cet exercice ne doit pas être réalisé excessivement puisqu’il surcharge les antérieurs, ce qui peut être contre-indiqué chez certains chevaux.
Expliquer comment adapter les soins périodiques : Vermifugation, vaccinations et soins dentaires, … en fonction du cheval et de son mode de vie
Pour vous aider à prévenir et guérir au mieux les maladies du cheval, votre vétérinaire vous conseille pour les soins aux équidés et vous assiste au quotidien avec le Bilan Sanitaire d’Ecurie. Tous les renseignements pratiques sur www.avef.fr Vous avez surement des questions à poser aux vétérinaires équins : demandez à votre vétérinaire ou posez votre question sur www.veterinaire-equin.fr De plus, l’homme de cheval est un observateur capable d’analyser par un signe, un détail, une attitude, l’état de santé et de bien-être de l’animal. Voici les gestes de contrôle simples et utiles :
Veillez à assure la sécurité pour soi-même et les autres
Observer l’attitudes et les habitudes
Contrôler l’environnement : absence d’objets dangereux, de plantes toxiques …
Prendre la température
Il existe les rappels de vaccination. Les vaccinations contre la grippe, la rhinopneumonie et le tétanos sont conseillées pour tous les chevaux avec rappels réguliers. Les règlements FFE et FET indiquent les délais de rappel obligatoire pour les compétitions. Le vaccin contre la grippe est obligatoire pour tous les équidés participant à des rassemblements. De plus, selon l’environnement où loge votre cheval, il y a des éléments à surveiller. Au box, vous pourrez surveiller :
L’appétit
L’abreuvement
Les urines
Les crottins
L’attitude
La respiration
Les yeux
Au pré, vous pourrez surveiller ces éléments :
L’état général
Le comportement
La peau
L’abreuvement
Le pansage est aussi un bon moyen de vérifier l’état du cheval. Ainsi, vous pouvez vérifier les choses suivantes :
La peau
Les membres
Les pieds
Le dos
Avant et après le travail vous permet de checker votre équidé. Voici ce que vous pouvez vérifier :
La locomotion
Le comportement
L’attitude
La peau
La respiration
L’état général
La récupération
Pratique équestre à pied
Changer d’allure et d’amplitude aux longues rênes
Ces changements d’allures et d’amplitudes doivent permettre au cheval de travailler en équilibre et dans l’impulsion. Elles s’effectuent en premier à la voix et s’accompagnent d’un peu plus de contact pour les transitions descendantes et du stick orienté vers les hanches pour les transitions montantes. Le cheval doit avant tout rester sur la trajectoire demandée. Demander des transitions progressives et permettre au cheval de s’équilibrer, plutôt que de bloquer avec les mains. Chercher des transitions fluides avec une attitude qui reste stable et un cheval qui continue d’aller vers la main. Il faut bien garder le cheval dans l’impulsion avec l’objectif d’aller chercher le contact.
Enchaîner des cavaletti aux longues rênes
Comme au galop 8, vous pouvez échauffer votre cheval sur les barres à la longe. Puis pour enchaîner les cavalettis, voici quelques points à respecter :
Bien connaître et respecter les distances pour les combinaisons et barres de réglages
Observer le comportement du cheval, anticiper ses actions, être réactif, moduler sa propre action en gérant finement le juste moment et le juste dosage des aides : positionnement, voix ou chambrière.
Attention à ne pas faire précipiter le cheval par des actions trop fortes
Faire en sorte que chacun reste à sa place et dans rôle. Le cheval ne peux pas avoir en même temps deux sources d’information qui peuvent se contredire.
Arrêter et récompenser le cheval souvent.
Déplacer le cheval ou le poney latéralement aux trois allures aux longues rênes
Il est possible de travailler le cheval latéralement aux longues rênes. Pour cela, tous les exercices simples de transitions, de changements de main et de travail de variation de la dimension du cercle doivent être bien maitrisés. Les longues rênes, ainsi que le travail latéral, prennent sur l’impulsion, donc il faut toujours être attentif à cela et couper ces exercices par des remises en avant. Dans les déplacements latéraux, le cavalier est toujours positionné à l’extérieur du sens du mouvement et pousse le cheval dans la direction du déplacement.
Travailler le cheval ou le poney autour des hanches aux longues rênes
Pour faire tourner le cheval autour des hanches aux longues rênes, voici les étapes à suivre:
Se placer en ¾ arrière le long du pare-bottes, à l’extérieur, soit entre le cheval et le pare-botte
Positionner le cheval en très légère tête au mur
Tout en restant à droite du cheval, les 2 rênes sont du côté droit, le cavalier pousse le cheval vers la gauche en s’avançant au niveau du flanc pour imprimer le mouvement latéral. Le corps du cavalier prend la rôle d’une jambe isolée et pousse le hanches à l’intérieur.
En réduisant la taille du demi-cercle, on va vers la demi-pirouette. Les aides seront les mêmes pour un appuyer.
Il y a quelques points aussi à respecter pour faire tourner le cheval autour de ses hanches :
Privilégier toujours le mouvement en avant et un angle peu prononcé
Le cavalier reçoit le cheval dans le contact et le cheval se pousse toujours de la trajectoire du cavalier
Le cavalier se place toujours hors de portée des postérieurs à hauteur des hanches
Pratique équestre à cheval
Cette partie sera divisée en 3 parties (dressage, obstacle et cross) : ce sont les parties spécifiques. Concernant la pratique équestre commune, il faudra :
Expliquer les objectifs et principes du rassembler
Expliquer l’utilisation des transitions dans la progression du cheval
Expliquer l’échelle de progression, les étapes de la formation du cheval.
Expliquer les objectifs et principes du rassembler
Dans l’équilibre du rassembler, le cheval prend en charge davantage de poids avec les postérieurs, ce qui a pour conséquence un allègement de l’avant-main. C’est un équilibre montant qui fait passer le cheval du mouvement en avant vers un mouvement qui est à la fois en avant et vers le haut. Le rassembler est caractérisé par la flexibilité des hanches, l’activité des postérieurs et l’aisance de l’engagement.
On applique aussi le qualificatif rassemblé à différentes allures, pas, trot ou galop, dans lesquelles les mouvements demandés exigent la légèreté de l’avant-main et la liberté des épaules.
Expliquer l’utilisation des transitions dans la progression du cheval
L’art des transitions permet une équitation fluide, harmonieuse. C’est un objectif en compétition. C’est aussi un moyen d’entraîner le cheval.
Les transitions consistent en des changements d’allure, transitions d’allures ou inter allures, et des variations de vitesse et d’amplitude dans l’allure, transitions dans l’allure ou intra allures. Cadence et énergie sont nécessaires et doivent être maintenues avant, pendant et après ces changements ou bien jusqu’au moment où le cheval s’arrête.
Les transitions constituent un objectif de compétence pour le cavalier comme pour le cheval. Le couple doit pouvoir passer d’une allure à l’autre, allonger ou raccourcir les foulées pour répondre à une nécessité : changer d’allure en promenade, demander un allongement en dressage, gérer une distance à l’abord d’un obstacle ou sur le cross, préparer l’abord d’une combinaison après une longue galopade …
Expliquer l’échelle de progression, les étapes de la formation du cheval
Complément indispensable des Guides Galops, le document de 24 pages intitulé Echelle de Progression explique les fondamentaux de la formation du cheval. La hiérarchie des priorités et l’importance des 6 points de référence sont essentielles.
Même s’il apparaît une progression dans le temps, chacun des points de référence de l’échelle dépend étroitement de tous les autres et ils ne peuvent être travaillés de manière isolée. Les objectifs s’imbriquent, sans délimitation marquée.
Le but général de l’entraînement est non seulement le développement de la perméabilité et de la réactivité aux aides, mais aussi le bon vouloir du cheval sans résistances, et ce dans tous les mouvements, exercices et transitions, quelle que soit la finalité visée, sportive ou de loisir. En cas d’hésitation, de résistance, de difficulté, ou de désordre, l’échelle doit aider à revenir aux fondamentaux.
Partie spécifique Dressage
Utiliser son poids pour intervenir sur l’équilibre de sa monture
Utiliser les transitions pour améliorer le contrôle, l’équilibre et le contact
Maîtriser la cadence de chaque allure en enchaînant des figures d’une ou deux pistes
Rassembler allongé
Contrôler la rectitude lors des changements de pied en l’air au galop
Enchaîner au galop appuyer- changement de pied – appuyer
Inverser les déplacements latéraux aux 3 allures
Tourner sur les hanches au galop
Obtenir des transitions dans les déplacements latéraux aux trois allures
Partie spécifique Obstacle
Utiliser son équilibre sur les étriers pour varier l’abord
Utiliser son poids pour intervenir sur l’équilibre de sa monture
Maîtriser l’abord des différents profils d’obstacles > tourner sur l’obstacle
Conduire sur un tracé choisi dans un enchaînement complexe
Partie spécifique Cross
Utiliser son équilibre sur les étriers pour varier l’abord
Utiliser son équilibre pour intervenir sur celui de sa monture
Adapter l’abord, l’amplitude et le tracé dans des enchaînements d’obstacles et de combinaisons
Optimiser le tracé et la vitesse pour gérer le temps imparti, les difficultés du parcours, et les efforts de son cheval
N'hésitez pas à acheter le brochure Galop 5 à 9 éditée par la FFE. Vous pouvez la commander sur leur boutique en ligne !
Post écrit par Sophie P
le 30/06/2023
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