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Mise sur la main et le cheval tendu !

Photo du rédacteur: equitation59equitation59

Un cheval sur la main est un cheval qui tend également ses rênes d'une façon constante vers l'avant et légèrement vers le bas, sans résistance de la bouche ni de la nuque. La mise sur la main est le résultat final du travail du cheval tendu.

La mise en main du cheval est un résultat mais pas une fin en soit !

La mise en main est le résultat de 3 paramètres :

  1. le contrôle du rythme,

  2. le contrôle de l’équilibre

  3. la décontraction mentale et physique.

C’est le contrôle du rythme et de l’équilibre qui va permettre au cheval de se décontracter.

Le cheval doit se décontracter mentalement et physiquement, car les tensions dans son corps vont provoquer des résistances contre les actions du cavalier. Avant la décontraction, il faut vérifier que le rythme et l’équilibre soit contrôlés.


Quelle différence entre un cheval tendu et la mise sur la main ?

La mise sur la main est le résultat final du travail du cheval tendu. Le cheval est sur la main lorsqu'il accepte et conserve la relation avec la main de son cavalier. Le cheval est comme "posée sur votre main". La tête est fixe, l'encolure soutenue, le bord supérieur légèrement arrondi, la nuque est le point le plus haut et le chanfrein est en avant de la verticale. La mise sur la main entraîne la décontraction de la bouche, le dos reste souple avec une poussée égale des deux postérieurs.


Cheval tendu : la tension est le résultat d'une bonne transmission de l'impulsion fournie par l'arrière-main vers l'avant-main et d'une permanence du contact obtenue par la soumission et l'obéissance des aides. La tige vertébrale se tend comme un arc, les postérieurs poussant la masse dessous et l'avant-main s’allégeant vers plus de mobilité. C'est le cheval qui tend les rênes par le contact de son mors, les mains canalisent l'énergie transmise par l'impulsion et entretenue ou créée par vos jambes.


©Laurence Robert

La mise sur la main

Elle ne s'obtient pas d'un coup de baguette magique ! Une mise sur la main correcte garantit un cheval qui travaille dans le bon sens !

Un cheval sur la main est un cheval qui tend également ses rênes d'une façon constante vers l'avant et légèrement vers le bas, sans résistance de la bouche ni de la nuque.

Idéalement, le cheval doit avoir sa ligne du dessus tendue, ce qui implique une bonne impulsion. Il cède dans sa bouche et son encolure, de façon à ce que sa nuque soit le point le plus haut (chanfrein vertical). Le contact que le cavalier a par l'intermédiaire de ses rênes est alors constant et moelleux.


Avant de débuter, il faut que le cavalier est acquis certains points :

  • pour mettre en avant son cheval, il faut coordonner l'action du bassin, des jambes ;

  • pour conserver un cheval devant soi dans les transitions montantes et descendantes, il faut tenir ses épaules, son dos et actionnez les jambes

  • veiller à sentir son cheval devant les épaules ce qui l'encourage à ne pas rompre le mouvement en avant

Inutile de vous essayer à la mise sur la main tant que l'indépendance des aides n'est pas assimilée !

Le cheval doit être en avant, attentif à vos actions de jambes et y répondre.



Sur le cercle, cherchez à obtenir l'engagement des postérieurs en plaçant vos aides d'incurvation et en fermant vos jambes : vous devez sentir sur votre cheval pousse sa masse par-dessus les oreilles ! Céder alors dans vos mains, de façon à ce qu'il apprenne progressivement à allonger son encolure vers le bas.

Vous pouvez varier le diamètre des cercles et demandez le même travail en ligne droite. Le but est que le cheval tende sa ligne du dessus tout en restant dans le mouvement en avant.

Associez à ses assouplissements latéraux des assouplissements longitudinaux : allongements, ralentissements, transitions. Veillez à maintenir l'impulsion.

N'oubliez pas de conserver le contact avec la bouche quel que soit l'exercice demandé.

Travaillez essentiellement au pas et au trot. Le pas permettra d'expliquer à votre cheval ce que vous attendez de lui. Il sera plus calme et plus attentif. Le travail au trot sera plus conséquent. Au début, trottez enlevé. Au trot de travail, avec un contact léger au niveau des mains, et l'action de vos jambes, votre cheval doit céder dans son encolure et dans sa nuque, se déployer vers le bas sans s'appuyer sur la main. Au cours de l'exercice, essayez d'obtenir qu'il ralentisse en augmentant l'amplitude de ses foulées.

Il aura une augmentation du temps de soutien et tension de la ligne du dessus. Si vous accentuez l'impulsion sans accélérer la vitesse : votre cheval va augmenter son engagement des postérieurs, vousser son dos et soutenir son avant-main. Il se met en place dans son dos et dans sa nuque et par conséquent, vient sur la main !🥳🤩💪

Il suffit de maintenir l'allure et la position en intervenant avec vos aides.


N'hésitez pas à travailler en extérieur, les dénivellations favorisent la flexion des postérieurs et l'affermissement du rein, indispensables lors des allongements et ralentissements. Les descentes obligent le cheval à se rééquilibrer par un transfert de poids sur l'arrière-main. N'hésitez pas à lire le post sur le dressage en extérieur.🌳

Lavauzelle

Le cheval tendu et le cheval juste

Le cheval doit être calme, dans l'impulsion et en équilibre. L'objectif de l'équitation est de parvenir à travailler dans l'harmonie musculaire et dans le respect du cheval.


Le but de tout travail de dressage sera d'assouplir les "4 zones d'influence" fondamentales (la mâchoire, la nuque, le garrot et les hanches). Plus le cheval a les hanches actives et flexibles, plus il soutient sa base d'encolure, plus le geste des épaules manifeste de liberté, plus la souplesse de la nuque et de l'encolure permet une certaine rondeur. C'est ainsi que le contact perçu par la main sera juste.


Pour vérifier que le cheval est tendu, rien de tel que les transitions arrêt-pas. Pendant l'arrêt, le cheval doit rester devant soi et tendu. Pour que l'arrêt soit de qualité, le cheval doit être droit, équilibré sur ses 4 pieds, sans être couché sur la main, ni avoir le dos creux avec les jarrets loin derrière.

L'arrêt se fait avec ses jambes et se prépare plusieurs foulées à l'avance. Les jambes font passer le cheval devant soi, le haut du corps se recule afin de bousculer le poids de la monture vers l'arrière-main et l'arrêter. Pour un arrêt droit, il faut être symétrique dans ses jambes et ses rênes, les mains s'écartent légèrement afin de placer le cheval dans un cadre. Pour repartir, le cavalier serre légèrement les jambes, ouvre les doigts et allège son assiette.


Travaillez sur des transitions montantes : elles ont pour objectif d'obliger le cheval à mobiliser ses hanches et à se pousser. Les transitions doivent être sans heurts et moelleuses.

Transitions descendantes : elles servent à rééquilibrer le cheval.

Le cercle et ses dérivés (demi-volte, serpentines, huit de chiffre...) : ce sont des exercices d'assouplissements qui amènent le cheval à se tendre et à se mettre en équilibre.


Comment sentir si mon cheval est sur la main ?

  • Vous pouvez à tout moment par des actions légères obtenir un changement d’équilibre, obtenir des transitions montantes et descendantes facilement

  • Vous pouvez prendre des courbes à droite et à gauche dans un bon équilibre

  • Votre cheval ne s’effondre pas et ne pèse pas sur la main

  • Sur le dos de votre cheval, vous avez la sensation d’être assis sur une vague et non sur un bloc béton

  • Votre cheval se déplace avec son dos, et non juste avec ses membres. Vous sentirez le dos bouger au pas, au trot, se soulever souplement à chaque foulée.

Post écrit par Sophie P

le 19 mai 2021 MAJ 24/06/22

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