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Présentation du Galop 4


RAPPEL "Les Galops® permettent d'évaluer la pratique équestre, les soins et les connaissances, ils se déclinent dans la plupart des disciplines équestres et se passent au sein du club.
​Le Galop 4 est le Brevet du Cavalier qui conclus les acquis de 3 premiers Galops. Il concrétise la fin du cycle de formation initiale à l'équitation. Il comprend également le "Permis Cheval" qui permet d'aller en extérieur en sécurité. 
Les Galops 5 à 7 permettront aux cavaliers de se perfectionner en développant leur capacité à contribuer à la formation du cheval.
​Le Galop 7 leur permettra d'accéder aux épreuves de compétitions Amateurs."

Chaque Galop est réparti en 6 CHAPITRES :

Connaissances générales

• Connaissance du cheval

• S’occuper du cheval

• Pratique équestre à pied

• Pratique équestre à cheval

• Passer son galop (Quizz et parcours type)


L'ensemble des photos sont tirées de la brochure officielle de la FFE : @Source FFE

Le Galop® 4 est le brevet du cavalier qui vous permet de conclure les acquis progressifs des 3 premiers Galops. Il concrétise la fin du cycle de formation initiale à l'équitation. Il comprend le Permis Cheval qui apporte les bases nécessaires pour aller à cheval en extérieur et sur la voie publique en sécurité.


Connaissances générales

Ce chapitre récapitule les règles de sécurité à appliquer auprès des chevaux et à cheval, au manège, comme en extérieur. A savoir et à appliquer, il comporte aussi la présentation des mors les plus courants.


Les règles de sécurité.

Les règles de sécurité autour du cheval, aux écuries et à cheval sont primordiales.

Le casque est obligatoire et la priorité, apprise en manège, est toujours à gauche et aux allures supérieures à la vôtre !

  • Autour du cheval : Le cheval est un animal puissant en général paisible, mais il peut avoir des réactions vives qu'il faut savoir anticiper. Eviter de le surprendre, respecter les distances de sécurité en main ou à cheval, éviter de lui faire peur !

  • Aux écuries : Les écuries contiennent des outils, des stocks de nourriture... Attention aux fourches, ne pas les laisser traîner ! Ne pas fumer évidemment !

  • A cheval : Les bonnes pratiques permettent de se protéger et de respecter l'espace de sécurité des autres cavaliers. Avoir des vêtements adaptés et des chaussures fermées! Eviter les tongs en été ! Toujours demander l'autorisation d'entrer dans un espace où évoluent les cavaliers. Toujours s'arrêter en cas de chute par exemple.

  • En extérieur : En extérieur, il est nécessaire de prendre en compte le partage de l'espace public avec les autres usagers. Respecter le code de la route qui s'applique aux véhicules quand vous montez et aux piétons quand vous marchez à pied. Respecter le balisage, repasser au pas quand vous croisez d'autres promeneurs (piétons, vélos, chevaux...) même dans les allées cavalières, toujours partir accompagner, prendre un téléphone et prévenir autour de vous, faites passer l'information aux autres cavaliers pour indiquer les trous, branches...

Post à lire les règles de sécurité à l'extérieur

Les mors usuels.

Le mors est la pièce articulée qui est placée dans la bouche du cheval. Il comprend une partie centrale, le canon et des anneaux de chaque côté.

Il y a trois types de canon :

  1. le canon droit : une seule pièce

  2. le canon à simple brisure : une seule articulation au milieu

  3. le canon à double brisure : articulation double.

Plus le canon est gros, plus son action est douce. La matière principale est l'acier mais il en existe en cuivre, en caoutchouc, en cuir et en résine. Chaque matériel apporte plus ou moins de douceur dans la bouche du cheval.


La première chose à vérifier lorsque l'on utilise un mors, c'est son adéquation avec la morphologie du cheval. C'est une donnée essentielle car une embouchure mal adaptée peut engendrer beaucoup d'inconfort, voire même causer de graves blessures qui laisseront des séquelles dans le mental du cheval.


L'épaisseur des canons du mors Plus les canons sont fins, plus le mors est sévère et donc à utiliser avec une bonne main. Un mors trop gros peut, quant à lui, s’avérer gênant car il crée des zones de compression dans la bouche du cheval. Attention également aux muserolles et noseband trop serrés qui, dans cette configuration, ont tendance à accentuer l'inconfort du cheval.



La largueur du mors Une embouchure trop étroite comprime la bouche provoquant des douleurs et des lésions souvent assez longues à guérir. Donc vérifiez bien qu’il existe une marge d’environ 5 millimètres de chaque côté du mors. Une embouchure trop large va, quant à elle, avoir tendance à "naviguer" dans la bouche du cheval. Ce qui rend les actions du cavalier moins précises et peut, là encore, occasionner des blessures, notamment au niveau du palais. Le tableau ci-dessous vous donnera une indication de la taille de mors à choisir en fonction du cheval ou du poney. Bien entendu, la taille de l'embouchure peut varier en fonction de la morphologie de la bouche de chaque individu.


La taille du mors correspond à la mesure entre les deux anneaux. Shetland : 90 mm Poney B : 105 mm Poney C / D : 115 mm Cheval 155 à 165 : 125 mm Cheval 165 à 175 : 135 mm Cheval + 175 : 145 mm

Les anneaux peuvent avoir différentes formes. Elles influencent sur l'action du mors.

  1. Mors simple ou Chantilly : de forme ronde dont les anneaux coulissent librement

  2. Mors à olives : les anneaux comportent deux parties allongées en forme d'olive de chaque côté de la bouche

  3. Mors Verdun : les anneaux sont en forme de D

  4. Mors Baucher : deux anneaux de chaque côté, un petit en haut pour fixer le montant de filet et un plus grand en bas pour fixer les rênes

  5. Mors à aiguilles : les anneaux comportent deux branches verticales.



Post à lire les mors et leurs utilisations au Galop 4


Connaissance du cheval

Le chapitre s'ouvre sur les principes à respecter pour bien traiter le cheval. Il explique le mécanisme du galop, ce qu'il faut savoir sur l'identification du cheval, son alimentation et sa santé.


Veiller au bien-être des chevaux.

A l'état naturel, les chevaux partagent leur temps entre les activités qui leur permettent de satisfaire leurs besoins vitaux : veiller à leur bien-être c'est leur offrir des conditions de vie qui respectent leurs besoins, leur mode de vie et leur comportement.

  • Besoins vitaux : une alimentation variée, en quantité suffisante avec de l'herbe ou du foin ; de l'eau propre à volonté ; un lieu de vie sain : prairies entretenues avec des abris, écuries aérées, lumineuses avec des litières propres.

  • Mode de vie : la possibilité de bouger ; une vue dégagée sur l'environnement ; des contacts avec ses congénères.

  • Santé : un pansage et un entretien des pieds réguliers ; les soins périodiques nécessaires, vaccins, vermifuges, dentiste...

  • Activités : des cavaliers respectueux ; du travail bien organisé ; du matériel adapté bien entretenu et de bons sols.

Les 13 robes de base.

Rappel : Les robes c'est à dire la couleur des poils et des crins du cheval doivent être connues. Elle se définit en fonction de la couleur des poils, des crins, de la peau, des yeux et des extrémités (bas des membres, bout du nez et bout des oreilles).

Les 4 familles de robes de base sont le bai, l'alezan, le noir et les autres robes.


La famille des noirs : cette famille comporte le noir et le noir pangaré qui a des poils ou reflets roux bien visibles en été.

Les chevaux tachetés et pie : quand la robe de base comporte de petites tâches, le cheval est tacheté. Il existe des alezans tachetés, des bais tachetés, des noirs tachetés. Quand la robe de base comporte de grande tâches blanches, le cheval est pie.


L'identification du cheval.

L'identification, c'est le relevé du signalement, l'implantation d'une puce, l'immatriculation et l'édition des documents.

  • Le signalement : il consiste à relever les caractéristiques naturelles du cheval (sexe, robe, marques et épis). Le vétérinaire remplit le document de signalement.

  • La pose d'un transpondeur, c'est à dire une puce électronique comporte un numéro unique. Il se lit avec un lecteur de puce. Il est implanté avec une seringue dans la partie supérieure gauche de l'encolure.

  • L'enregistrement SIRE, (Système d'Information Relatif aux Equidés) l'IFCE enregistre l'équidé dans son fichier central avec un numéro différent de la puce. Le numéro SIRE est unique. Un document d’identification (livret qui doit suivre le cheval, c'est sa carte d'identité et un document sanitaire) et une carte d'immatriculation (références principales d'identité du cheval et les propriétaires enregistrés au SIRE) sont édités.


Le mécanisme du galop.

Le galop est une allure qui se déroule suivant le principe : poser d'un postérieur, d'un diagonal puis d'un antérieur. Il présente deux mécanismes différents, selon que le cheval galope à gauche ou à droite. En général, le cheval galope à droite quand il tourne à droite et à gauche quand il tourne à gauche.

Le galop est une allure sautée, basculée et dissymétrique à trois temps.

Le galop favorise le plus la mise en souffle. Pour un meilleur équilibre, il est préférable de galoper sur le pied gauche. Le galop à faux devient un travail de dressage et d’assouplissement. L'exécution d'un exercice au galop est plus difficile.

Types : Galop de travail ; galop rassemblé ; galop allongé ou le galop de course.

Terrain : Il vaut mieux un terrain souple mais pas trop lourd.

Vitesse : 28 à 30 km/h et 15 km/h pour un shetland. Les chevaux de course peuvent galoper jusqu'à 60 km/h.


Les besoins alimentaires du cheval.

Suite du Galop 3, le régime alimentaire du cheval comporte 5 types d'apports :

  1. l'eau

  2. les glucides et les lipides (sucre et graisse)

  3. les protéines

  4. les minéraux

  5. les vitamines

L'eau :

Elle est vitale. La quantité dépend de la température ambiante et de l'intensité de son activité. Le cheval peut perdre de grands quantités d'eau pour réguler sa température. Il peut ingérer plus ou moins d'eau en mangeant (l'herbe en contient 80%). Il peut boire entre 25 et 30 l par jour ou beaucoup plus en cas de température élevée ou d'intensité de travail.

Les glucides (sucres) et les lipides (graisses) :

Ils sont contenus dans les aliments ce sont le carburant énergétique du cheval. Ils lui permettent de couvrir ses dépenses liées à ses fonctions vitales (circulation sanguine, respiration, digestion...) et ses activités physiques.

Les protéines :

Elles servent à construire de nouveaux tissus : muscles, os, cartilages... Les besoins en protéines sont plus élevés chez la poulinière et les chevaux en cours de croissance. On les retrouve principalement dans les fourrages.

Les minéraux :

Les principaux sont le calcium, le phosphore, le sodium (pierre à sel), le magnésium et le potassium. Le calcium est primordial pour le construction des os, des dents et assurer une bonne contraction des muscles. Les oligo-éléments sont des minéraux que le cheval a besoin mais en petite quantité (fer, zinc, le cuivre ou le sélénium)

Les vitamines :

Le cheval en a besoin également dans son alimentation.

ATTENTION ! aux plantes toxiques et aux aliments dangereux (pain mouillé ou mou qui peuvent provoquer des bouchons et causer des coliques : il vaut mieux éviter le pain !)

Les aliments à éviter :


Les soins périodiques et les signes de maladie.

Un cheval a besoin de soins préventifs réguliers. Les principaux soins sont les vaccins, les vermifuges et les soins dentaires.

Vaccins :

Les vaccins contre la grippe équine est obligatoire dans la plupart des départements pour participer à des rassemblements ; les vaccins contre le tétanos et la rhinopneumonie sont recommandés.

Vermifuges :

C'est une action spécifique pour détruire les parasites intestinaux. Ils s'administrent sous forme de pâte, de granulés ou de poudre.

Soins dentaires :

Les dents s'usent en biais et il se forme des crêtes dentaires ou des surdents. Cela peut occasionner des comportements de défense liés à la douleur quand le cheval est monté.. Cela peut gêner également la mastication.

Les normes physiologiques :

Pour un cheval au repos,

  • la température corporelle est de 37.3 à 38 °

  • le rythme cardiaque de 25 à 45 pulsations par minute

  • fréquence respiratoire de 7 à 15 mouvements par minute

Les maladies et les signes :

Les principales maladies chez le cheval sont : les coliques, la boiterie, la toux, le rhume et le jetage, le coup de sang.

Symptômes physiologiques :

  • écoulements anormaux : yeux gonflés, qui coulent ou se ferment ; les naseaux ou les gencives enflés avec un écoulement nasal.

  • hypersensibilité des membres : ils sont anormalement chauds, gonflés, douloureux. Le cheval est raide, boite et se déplace avec difficulté.

  • problèmes d'excrétion : crottins sont mous, secs, malodorants ; le cheval urine trop ou peu ou se crampe en urinant.

  • blessures : plaies, croûtes ou boutons

  • problèmes respiratoires : il peut émettre des sons comme des grognements ou râles. Sa respiration est bruyante et saccadée. Il tousse.

  • état général : le cheval maigrit ou prend beaucoup de poids ; le poil est terne ou il perd ses poils ; il transpire à l'excès ou il tremble.


S’occuper du cheval

Le chapitre montre comment mettre et enlever des protections de travail, de transport ou d'écurie. Il explique comment inspecter et soigner les membres, avant et après le travail.


Mettre et enlever des protections.

Le cheval est sollicité au travail et risque de se blesser aux niveau des membres. Surtout en obstacles, contrairement au dressage !

Pour les antérieurs, on peut utiliser des guêtres ouvertes (protège tendons) ou des guêtres fermées (les plus courantes) qui vont protéger tout le membre. Il faut veiller à les positionner pour qu'elles se calent sur le boulet sans descendre plus bas au cours du travail.

Pour les postérieurs, il y a les protège boulets ; on peut également utiliser des guêtres fermées surtout en cross. Il se positionnent au milieu du canon. Ensuite, on les fait glisser jusqu'au boulet. Puis on vérifie qu'ils ne sont pas trop serrés.

Protections pour les sabots : les cloches qui protègent la corne en avant et les glomes en arrière du pied. Les cloches se mettent le plus souvent aux antérieurs mais aussi aux postérieurs pour le travail et le transport. Il existe un modèle totalement fermé qui est élastique. Il faut retourner la cloche, prendre l'antérieur, passer l'anneau autour du paturon, puis la remettre dans le bon sens pour qu'elle recouvre le pied.

En compétition de dressage, les protections sont interdites !

Pour le dressage, vous pouvez utiliser des guêtre fermées de dressage ou des bandes de polo pour l'entraînement.


Le transport du cheval.

Pour transporter un cheval soit dans un van soit dans un camion, il faut le préparer pour qu'il ne risque pas de se blesser durant le voyage.


Le matériel INDISPENSABLE :

  • 1 licol et 1 longe solide et bien ajusté, cela servira à attacher le cheval pendant le voyage.

  • Sur les membres, il faut mettre des protections de transport qui sont rembourrés et généralement fermées par des Velcro. Pour certains chevaux, on peut leur mettre des cloches

  • Aux postérieurs, ce sont des protections adaptées à la morphologie du cheval , ils remontent sur le jarret.

  • On peut également poser une bande de queue pour éviter les frottements à la base de la queue et qu'il ne se blesse.

  • pour les grands chevaux par exemple, vous pouvez leur mettre un protège nuque.

N'oubliez pas qu'il faut prévoir le voyage et habituer votre cheval à monter dans un camion ou un van en amont pour éviter de mauvaises surprises le jour du départ !



Mettre et enlever une couverture ou une chemise.

En hiver, vous aurez à mettre ou enlever une couverture à votre cheval. Vérifier à ne pas surprendre et à éviter les gestes brusques. Vérifier que la couture est bien au milieu du dos. La fermeture avant se ferme en premier et s'enlève en dernier.


Inspecter et soigner les membres.

Les membres peuvent subir des atteintes au cours des activités pratiquées et lors des déplacements. Il est nécessaire de les inspecter avant et après le travail, avant et après le transport.

Inspecter

Cela commence par la vérification qu'il n'y a ni blessure, ni écorchure sur les membres. Ensuite, on passe la main sur les tendons pour vérifier qu'il n'y a ni chaleur anormale, ni engorgement suspect. Puis on vérifie que le sabot ne présente pas de chaleur anormale et que les fers sont bien fixés.


Soigner

On brosse les membres et on cure les pieds avant et après le travail. Après le travail, vous pouvez doucher les membres s'ils sont couverts de boue ou de sable pour bien les nettoyer ou si les tendons ont besoin d'être refroidis et massés. La douche des membres de bas en haut active la circulation sanguine et favorise l'élimination des toxines. Cela facilité la récupération et prévient des affections comme engorgement ou tendinite.


Pratique équestre à pied



Pratique équestre à cheval

Ce chapitre explique comment bien communiquer avec son cheval : contact, équilibre, courbes avec pli intérieur, contrôle de la vitesse. Il précise l'utilisation des aides et rappelle les clés de la bonne posture. Il se conclut sur l'enchaînement d'un parcours d'obstacles.


Communiquer avec son cheval

Une bonne posture et une bonne assiette sont nécessaires pour bien communiquer avec son cheval. Les sens sont très importants à connaître également.


Le contact.

Le contact est le résultat de la locomotion du cheval récupérée par les aides du cavalier.

  • le cavalier demande au cheval une poussée des postérieurs.

  • elle se transmet par le dos et la nuque du cheval.

  • le cavalier la reçoit dans ses mains par la tension mesurée de ses rênes, les mains accompagnant souplement les mouvements de l'encolure du cheval.

Quelle que soit l'allure, la tension ressentie par le cheval au niveau du mors doit être mesurée, égale et régulière. Le bon contact est à la fois franc et léger.

Lorsque le contact est de bonne qualité, le cheval est réceptif aux actions de la main du cavalier.



Diriger sur des courbes avec un pli intérieur.

Le cheval droit
Un cheval est "droit" quand l'ensemble de son corps s'inscrit sur la ligne du tracé qu'il suit. S'il marche en ligne droite, il doit être entièrement dans l'axe de cette ligne, de la croupe à la tête. S'il marche sur une courbe ou un cercle, et que la ligne de son dos épouse la courbure de son tracé, on parle d'incurvation.

🟧 Le pli intérieur :

Le pli de l'encolure est la flexion plus ou moins marquée de l'encolure correspondant à la direction de la courbe suivie, la tête du cheval s'orientant dans la direction où l'on va, pli à droite quand on tourne à droite, pli à gauche quand on tourne à gauche. Le pli intérieur est limité à une flexion de l'encolure.


🟧 Diriger sur des courbes :

Que le cavalier soit assis dans sa selle, en équilibre ou au trot enlevé, il maintient son cheval actif et mobilise ses aides si besoin pour conserver une allure régulière sur les courbes.


Le cavalier grandit le haut du corps, orient son regard puis ses épaules dans la direction où il veut aller et il reste souple dans ses articulations, hanches, genoux, chevilles. Les mains amènent le couloir des rênes dans la direction souhaitée. Elles conduisent le cheval sur la courbe. De ce fait, la rêne extérieure vient s'appuyer sur l'encolure et la rêne intérieure se trouve légèrement écartée de l'encolure. La main extérieure contrôle les épaules et la main intérieure indique un léger pli intérieur.

Le cheval doit être actif avant, pendant et après la demande !

Contrôler la vitesse.

Être capable de contrôler la vitesse est essentiel. On peut passer d'une allure à l'autre. On peut aussi modifier sa vitesse à l'intérieur d'une même allure. Réaliser des transitions est un excellent exercice pour le cavalier comme pour le cheval.

La vitesse est le rapport distance/temps, elle est fonction du rythme et de l'allure.
Le rythme est la répartition des intervalles entre les poser successifs des membres. Le bon rythme est régulier.
L'amplitude est la longueur d'une foulée ou d'un pas.

Les allures "de travail" sont les allures de base. Aux allures allongées, on recherche l'amplitude maximale.

L'allongement se fait en mobilisant le bassin et les jambes et en avançant les mains, tout en conservant sa posture.

Le ralentissement se fait en redressant le haut du corps, en fermant les doigts et en soutenant les poignets, jambes au contact.

Sur des courbes et des lignes droites au galop, le maintien de la vitesse régulière se fait en fermant les jambes pour garder le cheval "devant soi" sans se pencher à l'intérieur de la courbe.


Notions sur l'équilibre du cheval.

L'équilibre du cheval est une notion fondamentale en équitation. Non pas celui qui lui permet de tenir debout, mais la notion dynamique liée à la qualité de son déplacement. Le cavalier doit répartir son poids entre droite et gauche, avant et arrière, pour perturber le moins possible l'équilibre de son cheval.


🟧 Equilibre longitudinal

C'est la répartition du poids entre l'avant et l'arrière-main.

  • l'équilibre sur les épaules : c'est une attitude naturelle pour le cheval car l'avant-main est plus lourde que l'arrière-main.

  • l'équilibre sur les hanches : le cheval recule son centre de gravité vers l'arrière-main. C'est plutôt ce qui est recherché dans l'utilisation du cheval en général.

🟧 Equilibre latéral

C'est la répartition du poids entre le côté droit et le côté gauche. Il peut arriver que le cheval se déséquilibre latéralement sur les courbes.

Vers l'intérieur, lorsqu'il coupe le tournant et se déséquilibre sur l'épaule interne vers l'intérieur du cercle. On dit qu'il "se couche" sur la courbe.

Vers l'extérieur, lorsqu'il s'échappe sur l'épaule extérieure en évasant le tournant. On dit qu'il "dérape".


Combiner ses aides.

L'accord des aides désigne la coordination que le cavalier établit entre les actions des jambes, des mains, de l'assiette et du poids de son corps. Il nécessite l'indépendance des différents segments du corps entre eux.

Un bon accord des aides permet au cavalier de ne pas donner d'ordres contradictoires à son cheval.

  • La jambe isolée est l'action d'une jambe positionnée en arrière de la sangle

  • La préparation du départ au galop consiste à déporter le couloir des rênes pour obtenir un pli intérieur et à reculer la jambe intérieure.

  • La demande se fait en redressant le haut du corps et en agissant avec jambe extérieure et bassin.

Déplacer les hanches ou les épaules d'un cheval est un exercice d'assouplissement pour le cheval.

Une fois bien assimilé par le cavalier et le cheval, il permettra d'accéder à de multiples développements de l'utilisation de la jambe isolée : activer un postérieur, garder le cheval droit dans les exercices en contrôlant les hanches, déplacer le cheval de côté ou changer de pied "en l'air" au galop !


🟧 Déplacer les hanches

Le cheval doit céder à la pression de la jambe isolée en déplaçant ses hanches du côté opposé à l'action de celle-ci : la jambe isolée gauche déplace les hanches à droite.

Le déplacement des hanches se fait en emmenant le couloir des rênes vers le demi-tour, puis en ralentissant légèrement pour emmener franchement les épaules avec le couloir des rênes.


🟧 Déplacer les épaules

Pour déplacer les épaules, on utilise l'action des mains par l'intermédiaire du couloir des rênes.

Le déplacement des épaules se demande en ralentissant légèrement avant de conduire les épaules sur le demi-cercle avec les mains en reculant la jambe isolée gauche en rythme avec le pas.


Conserver une bonne posture dans des situations de déséquilibre.

Conserver une bonne posture, c'est maintenir une bonne position, tout en se liant à la locomotion du cheval, aussi bien dans la position assise que sur ses étriers.

Pour être en équilibre, le cavalier doit avoir son centre de gravité à la verticale de ses points d'appui.

Les points clés du bon fonctionnement sont la vision panoramique, le haut du corps tonique, épaules relâchées, le bassin qui accompagne le mouvement, les articulations hanches, genoux chevilles fléchies et les jambes au contact.

Dans les changements de vitesse et/ou de direction, il faut anticiper et conserver ses appuis répartis également en restant vertical au-dessus de ses pieds.


🟧 S'équilibrer en terrain varié

On se redresse dans les descentes et on se penche légèrement en avant dans les montées, tout en gardant son équilibre vertical.


🟧 La posture en équilibre sur les étriers

Pour se mettre en équilibre, lever le bassin légèrement vers l'avant et raccourcir les rênes. En équilibre, le cavalier se rapproche de sa selle et se redresse pour agir.


🟧 Le galop enlevé

Le galop enlevé consiste à alterner position assise et position en équilibre sur les étriers.


🟧 S'équilibrer sur des lignes de cavaletti

Les lignes de cavaletti permettent de perfectionner son fonctionnement à l'obstacle. Elles s'abordent avec un cheval disponible et un bon contact.

Le cavalier fixe un point au loin après le dernier obstacle. Il veille à accompagner le saut avec souplesse.


Enchaîner un parcours de sauts isolés.

Le contrôle du tracé et de la vitesse est nécessaire pour amener le cheval dans de bonnes conditions sur l'obstacle.

Les fondamentaux de la réussite à l'obstacle sont : la stabilité de l'équilibre, le bon fonctionnement du cavalier, la qualité du tracé, le contrôle et la régularité de l'allure.

La reconnaissance permet de prendre ses repères pour décider son tracé.

Un grand cercle permet d'installer le cheval dans un galop de référence actif et régulier avant d'aborder le premier obstacle.

Après chaque obstacle, il faut revenir au galop de référence initial. Dès qu'on est sur un obstacle, il faut regarder le suivant.


L'entrainement des cavaliers et des chevaux pour enchaîner des obstacles se fait sur des exercices variés et pas seulement sur des parcours d'obstacles.


LES DIFFÉRENTS TYPES D'OBSTACLES

  • verticaux : ou appelés droit, tous les éléments qui le composent doivent être superposés dans le même plan vertical, sans qu'il y ait sur le sol de barre, haie, talus ou fossé d'appel.

  • croisillons : les éléments forment une croix, ils servent essentiellement au début de la détente et lors de la mise en selle des cavaliers à l'entraînement.

  • mur : comme son nom l'indique, cela forme un mur.

  • spas : oxer montant de trois barres, ressemblant un escalier.

  • oxers : ou appelés larges, c'est un obstacle qui est construit de telle façon qu'il nécessite de la part du cheval un effort tout en largeur qu'en hauteur. Ils peuvent être montants (barre de derrière plus haute), carrés (les deux barres au même niveau), polonais (deux croisillons).

  • palanques : vertical formé de planches larges (palanques).

  • rivières : composé d'eau ou d'une bâche bleue, elle ne doit comporter aucun élément, ni en avant, ni au milieu, ni au-delà du plan d'eau. La rivière doit être encadrée de quatre fanions.


Passer son galop (Quizz et parcours type)


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Post écrit par Sophie P

le 06/04/2022 MAJ 30/01/2023

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