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Présentation du Galop 7

Les Galops 5 à 7 permettront de perfectionner les cavaliers en développant leur capacité à contribuer à la formation du cheval. Ils favoriseront le perfectionnement et la formation du cheval par un travail beaucoup plus poussé !


RAPPEL "Les Galops® permettent d'évaluer la pratique équestre, les soins et les connaissances, ils se déclinent dans la plupart des disciplines équestres et se passent au sein du club.
​Le Galop 4 est le Brevet du Cavalier qui conclus les acquis de 3 premiers Galops. Il concrétise la fin du cycle de formation initiale à l'équitation. Il comprend également le "Permis Cheval" qui permet d'aller en extérieur en sécurité. 
Les Galops 5 à 7 permettront aux cavaliers de se perfectionner en développant leur capacité à contribuer à la formation du cheval.
​Le Galop 7 leur permettra d'accéder aux épreuves de compétitions Amateurs."

Chaque Galop est réparti en 6 CHAPITRES :

Connaissances générales

• Connaissance du cheval

• S’occuper du cheval

• Pratique équestre à pied

• Pratique équestre à cheval

• Passer son galop (Quizz et parcours type)


L'ensemble des photos sont tirées de la brochure officielle de la FFE : @Source FFE et @Lavauzelle

ancien programme

Le Galop® 7 permet aux cavaliers de se perfectionner en développant leur capacité à contribuer à la formation du cheval en continuité du Galop 5. Le Galop 7 vous ouvre les portes pour les compétitions Amateur/Pro.


Nouveau programme 2023 : vous pouvez comparer les deux programmes !


Nouveau programme 2023

Connaissances générales

L’épaule en dedans et la contre-épaule en dedans.

Qu'est-ce que l'épaule en dedans ?

C’est un exercice d’assouplissement où le cheval s’incurve et se déplace latéralement. Des « pistes » se forment ; les épaules sont sur une piste intérieure et les haches restent à l’extérieur.

L’épaule en dedans est un exercice dans lequel le cheval se déplace latéralement sur 3 pistes tout en étant incurvé de la nuque à la queue (comme sur un cercle) dans le sens inverse à la marche.

Le mouvement est caractérisé par l’engagement du postérieur interne qui vient se placer devant le postérieur externe, et le chevauchement de l’antérieur interne devant l’antérieur externe.

​Exemple : Dans le cas d’une épaule droite en dedans, le cheval est incurvé à droite comme sur un cercle à droite mais marche en ligne droite ; il se déplace vers son côté gauche, sans regarder dans la direction où il va.

Ses membres dessinent alors trois traces : celle du postérieur gauche PG, celle du postérieur droit PD et de l’antérieur gauche AG, celle de l’antérieur droit AD.



Post à lire L'épaule en dedans


Rôle et effets de la bride.

La bride est un harnachement qui comporte deux mors : une mors de filet et un mors droit de bride ajusté avec une gourmette.

Chaque mors a un effet particulier sur la bouche.

Le mors de filet agit sur la commissure des lèvres, il permet de donner un contact franc, le canon est assez fin qui rend le contact encore plus précis.

Le mors de bride a une action sur les barres (espace où il n'y a pas de dents) et sur la langue. Il est tenu en place grâce à la gourmette, il agit comme un levier et a un effet abaisseur.

L'assemblage des deux embouchures permettent une soumission plus efficace et plus fine. L'usage de la bride requiert de la souplesse.

Il y a différents types de mors de bride. Plus les branches sont longues, plus leur action est amplifiée. Le mors peut présenter un passage de langue qui peut agir sur le palais.

Pour le mors à pompe, le canon coulisse sur les branches, son action est alors plus douce et plus décontractante.

La gourmette sert de point d'appui au bras de levier formé par les branches du mors de bride. Plus elle est serrée, plus l'action du mors est marquée. Le mors de bride, ajusté avec sa gourmette, doit réaliser un angle de 45° avec le montant.


Action de la bride :

L'usage de la bride vous permet d'avoir des actions différenciées. Elle combine l'action des deux mors :

  • le mors de filet agit sur la bouche près de la commissure des lèvres et permet un contact franc, l'action de la main est transmise dans l'axe des rênes ;

  • le mors de bride agit sur les barres et la langue en basculant, les branches agissent comme des leviers, le point d'appui se situant à la gourmette. Il ferme l'angle tête/encolure.

Le contact doit permettre au cheval de mâcher son mors et de rester décontracté. La bride a un effet puissant qui demande une main précise et fine ainsi que la permanence de l'impulsion.



Les principaux enrênements du travail à la longe.

Les enrênements sont un moyen mécanique d’agir sur l’attitude d’un cheval et sur son harmonie musculaire. La plupart des enrênements permettent de limiter l’élévation de la tête et sur l’orientation de l’encolure. Ainsi, l’impulsion doit toujours être maintenu avec un travail enrêné.

  • Le gogue fixe :

Il a pour effet d’abaisser la nuque tout en fermant l’angle tête/encolure. Il va donc allonger l’encolure.

  • Les rênes coulissantes (dites allemandes) :

Elles peuvent être positionner différemment sur le surfaix afin de modifier leur action.

- De l’inter-ars au garrot (grand triangle), cette position autorise une grande liberté d’attitude pour le cheval tout en orientant l’encolure dans une attitude horizontale stable.

- De l’inter-ars au surfaix, à hauteur de jambes (triangle inférieur), cela favorise une attitude vers le bas et une tension horizontale.

- Du surfaix, à hauteur de mollet au garrot, les rênes aident au soutien de l’avant main (et participent au travail du rassembler).

  • Les rênes fixes (Pirelli) :

Placées sur les côtés du surfaix au mors ou entre les antérieurs, elles permettent de stabiliser la tête et l’encolure. L’élastique extérieur doit être plus long. La plupart du temps, elles sont utilisées en voltige.

  • Le Chambon :

Il permet l’étirement de la totalité de la ligne du cheval, l’extension de l’encolure et de muscler son dos. Le mouvement en avant est indispensable sous risque de faire creuser les reins du cheval. Au galop, il est préférable de ne pas s’en servir car il a tendance à horizontaliser le cheval.

  • Le Pessoa :

Il permet de travailler l’arrière-main en rabattant ses postérieurs sous lui afin d’améliorer son équilibre. Il se place au niveau du surfaix (de la sangle au garrot en fonction du travail recherché), rejoint le mors, puis part au niveau de la croupe/jarret avant de retourner au garrot. C’est un enrênement complexe et difficile à manipuler.


Post à lire Les Enrênements


Notions fondamentales en dressage : impulsion, équilibre et rectitude.

L'impulsion : C'est la faculté au cheval à se porter en avant. Elle peut être naturelle ou acquise. L'impulsion est la "clef de voûte" du travail du cheval. Sans impulsion, pas d'équitation possible. L'impulsion s'obtient par l'action des jambes et de l'assiette. Elle s'apparente au geste du tennisman ! L'équilibre : Si certains chevaux ont un bon équilibre naturel, malgré le poids du cavalier, ils peuvent être rendus maladroits par une mauvaise conformation physique ou une mauvaise monte de la part du cavalier. Or, pour effectuer les mouvements exigés lors d’une reprise de dressage, il est nécessaire d’adopter certains équilibres particuliers.

  • L’équilibre longitudinal :

C’est la répartition de poids entre l’avant-main et l’arrière-main, il varie selon la place du centre de gravité. Le cheval peut être sur les épaules ou trop assis vers les hanches.

Naturellement sur les épaules, l’engagement des postérieurs et le dressage l’incitent à reporter du poids sur les hanches.

  • L’équilibre latéral :

C’est la répartition de poids entre le latéral droit et le latéral gauche et qui dépend de la place du centre de gravité. Un cheval est en équilibre quand la répartition de poids longitudinal et latéral est optimale pour le mouvement envisagé. Il se traduit par un tracé précis dans l’enchainement des figures et la facilité d’exécution.

  • L’équilibre vertical :

Cet équilibre demande un niveau assez avancé de dressage de la part du cheval, mais aussi du cavalier. Mais il s’impose de lui-même avec le temps et les mouvements plus complexes de dressage comme le piaffé, la pirouette, …, mais aussi avec l’attitude du cheval : le rebond. Cet équilibre est aussi très important en saut d’obstacle pour pouvoir augmenter la taille des sauts.


Il permet au cheval de maîtriser à tout instant sa masse ; jumelé à l'impulsion, il conserve au cheval légèreté et puissance. Mécaniquement, l'équilibre s'illustre dans l'abaissement des hanches, qui engendre l'engagement des postérieurs sous la masse, renforçant l'allègement de l'avant-main.

La rectitude : La rectitude n’est pas innée pour le cheval, comme l’homme, le cheval est droitier ou gaucher. C’est donc un travail d’équilibre de l’égalité de souplesse des deux côtés. Il permet un confort pour le cheval.

C'est la qualité qui conduit le cheval à suivre une trajectoire identique des épaules aux hanches. Un cheval droit est un cheval qui se juge (trace des postérieurs dans celle des antérieurs) avec une colonne vertébrale rectiligne.

Les épaules doivent être devant les hanches, l’impulsion est donc constante et les changements d’équilibre deviennent souples.

Sur une courbe, le cheval est droit s’il ajuste la courbe de son rachis à celle de l’arc de cercle qu’il exécute. Pour améliorer la rectitude d’un cheval, travailler l’épaule en dedans est bénéfique.



S’occuper du cheval

Démonter, remonter et ajuster une bride.

Si votre cheval attrape les branches du mors de bride avec les lèvres, il vous suffit de poser une fausse gourmette.

Un mors trop étroit manque de précision et peut causer des blessures.


Il faut régulièrement démonter et remonter la bride pour pouvoir entretenir ses cuirs et ses aciers.

Pour démonter une bride, il suffit de défaire chaque boucle.

Il faut séparer les différentes parties par famille :

  • montants, mors et rênes de filet ;

  • montants, mors et rênes de bride, gourmette ;

  • montants de muserolle et muserolle ;

  • frontal et têtière.

Pour remonter une bride, il suffit de :

  • glissez le frontal dans la têtière ;

  • bouclez les montants de la bride sur la têtière ;

  • posez le mors de bride en y fixant les rênes ;

  • glissez le montant de filet le plus long sous la têtière tout en vérifiant que la boucle d’attache de l’autre montant est bien à gauche ;

  • fermez l’autre montant ;

  • posez le mors de filet en y fixant les rênes ;

  • placez la muserolle avec les mêmes précautions que pour les montants de filet ;

  • attachez la gourmette

Ajuster la bride :

La gourmette doit être sur son plat à la hauteur de la barbe, lorsque vous tendez les rênes, l'angle formé par la ligne de la bouche et les branches n’excèdent pas 45°.

Les mors ne doivent pas se chevaucher dans la bouche. La largeur des mors est importante. Le mors de filet ne doit pas comprimer la commissure des lèvres, ni former un V dans la bouche.




Poser des bandes de polo.

Les bandes de polo soutiennent les tendons du cheval au travail et le protègent des chocs. Leur matière confortable convient parfaitement aux chevaux à la peau fragile. Les bandes de polo ont l’avantage d’être très esthétiques. Elles existent de toutes les couleurs.

Quel usage ?

Les bandes de polo conviennent parfaitement pour tes séances de dressage. En revanche, elles sont déconseillés en balade et pendant un cross par soucis de sécurité, de même que lors de tes séances de saut.

Comment les poser ?

Veiller à ne laisser aucun pli se former lors de la pose. Tendre la bande sans pour autant comprimer le membre du cheval. Pour cela, il suffit de tirer une seule fois de façon franche et nette à chaque tour effectué. Si la bande est trop serrée, elle va couper la circulation sanguine, ce qui est dangereux. A l’inverse, si on ne sert pas assez la bande, celle-ci peut se défaire et gêner votre monture ou, occasionner une chute du cheval.




Connaissance du cheval

Les défauts d'aplombs principaux des membres.

Les aplombs sont la direction des membres sous le tronc.

Les aplombs sont réguliers quand la direction du membre suit les lignes verticales d'aplomb. On distingue les aplombs à l'arrêt et en mouvement.


Post sur les aplombs


Le livret d'identification.

Le livret (ou document d’accompagnement) est la carte d’identité d’un cheval détenue par tout propriétaire. Chaque année, il change de couleur comme la première lettre du prénom d’un cheval. La page de couverture indique le nom du cheval, son numéro de SIRE, sa race, sa robe, son code barre de puce électronique ainsi que son signalement (description détaillée du cheval sous la mère par l’administration des Haras Nationaux).



La page suivante représente l’identité du père et de la mère, la date de naissance et le nom du naisseur. La page sanitaire est le lieu où se situe les vignettes des vaccins, le cachet et la signature du vétérinaire. La carte d’immatriculation est un autre document faisant référence aux transactions marchandes du cheval. Elle contient tous les noms des propriétaires. Cependant, il ne fait pas office de titre de propriété du cheval, il est seulement présomption de propriété. Depuis 1976, un système SIRE est établi par les Haras Nationaux afin de répertorier tous les équidés grâce à un numéro d’immatriculation unique par cheval. Le transpondeur est implanté au niveau de l’encolure côté gauche et peut être lu facilement grâce à un lecteur.


L'impact du transport sur le cheval

Le transport d’un cheval est compliqué et dangereux même avec des protections. C’est un moment stressant pour lui où il peut se blesser.

  • Risques de blessures ou boiterie : Ils peuvent aller de la petite écorchure à une fracture. Les risques augmentent en compagnie de congénères ou dans un véhicule inadapté à la taille du cheval (stalles souvent inadaptées aux poneys).

  • Troubles digestifs : Très souvent, les chevaux perdent l’appétit, se déshydratent et n’urinent pas pendant le transport. Il faut penser à diminuer leur alimentation quelques jours auparavant et faire des pauses toutes les 4h durant le transport. Les fourbures sont ainsi fréquentes, elles sont dues à un trop long confinement, une quantité d’eau trop froide (la température du cheval augmente dans ces cas-là), ou par un surmenage du pied.

  • Troubles respiratoires : L’aération dans les camions est minimale, il faut laisser les fenêtres ouvertes tout le long du transport. De plus, utiliser une litière en copeau et mouiller le foin permet de limiter la poussière.

  • Contagions : Les maladies virales ou cutanées se transmettent assez facilement même lorsque le cheval voyage seul. Une mauvaise désinfection du véhicule permet la propagation des bactéries ou autres germes.


Pratique équestre à pied


Post relatif au travail à pied au galop 7 !


Pratique équestre à cheval

Cette partie sera divisée en 3 parties (dressage, obstacle et cross) : ce sont les parties spécifiques.


Concernant la pratique équestre commune, il faudra :

  • Avoir son cheval sur la main au trois allures.

  • Pouvoir le mettre rond et bas au pas et au trot

  • Incurver son cheval sur les courbes et des inversions de courbes

  • Varier l’amplitude aux 3 allures et enchaîner des transitions.

  • Effectuer l’échauffement (détente) de son cheval en autonomie sous le contrôle de son enseignant.

Extension d'encolure

Dans cet exercice, l’encolure de la monture s’étend vers le bas et l’avant, dans le sens du mouvement, induisant l’ouverture de l’angle entre la tête et l’encolure. La cadence doit rester constante durant tout l’exercice. La main doit être légère et moelleuse.


Cet exercice permet l’engagement des postérieurs, en contrebalançant la surcharge de l’avant main de :

  • Délier les allures

  • Muscler l’abdomen

  • Muscler les élévateurs de l’encolure par la remontée de la base

  • Etirer les muscles propulseurs par augmentation de la flexion des hanches

  • Arrondir et muscler le dos

Dans cet exercice, l’objectif est de placer le chanfrein à la vertical (pas au-delà, sinon le cheval est encapuchonné), de garder une bonne cadence (le cheval ne doit pas courir) et ainsi faire remonter les muscles abdominaux.


Pour cela, on utilise différentes aides :

  • Les mains, en action vers le haut et les oreilles

  • Les jambes, maintiennent l’impulsion

  • L’assiette, accompagne l’allure et aide au maintien du dos et à la remontée des abdominaux

L’allure doit être cadencé, les mains doivent s’avancer, laissant ainsi les rênes filler, mais sans jamais perdre le contact. Attention à ne pas casser l’axe de l’encolure, ce qui produirait l’effet inverse à celui rechercher : la monture sur les hanches.


Petits conseils pratiques :

  • Effectuer cet exercice sur un cercle permet de travailler les deux mains et de solliciter symétriquement les deux postérieurs

  • Demander des variations d’amplitudes est primordial pour garder une cadence naturelle

  • Travailler l’exercice au trop enlevé permet de soulager le dos du cheval et de mieux contrôler la cadence.

Effectuer la détente en autonomie

En dressage :

Une détente de dressage dure une vingtaine de minute environ. Une détente trop longue risque d’épuiser votre monture, tandis qu’une détente trop courte risque d’entrainer un manque de souplesse.

Par temps chaud, réduisez la durée, par temps froid effectuez-la progressivement. 

La détente peut se faire avec une cravache et des protections qui seront retirées avant d’entrer en piste.

Commencez par un pas, rênes longues, puis trottez enlevé et enfin galopez sans contraintes quelconque, afin d’échauffer votre monture. Evidemment, tout doit être exécuté aux deux mains. Par la suite, effectuez des exercices d’assouplissement latéraux (courbes, déplacement latéraux,…) et longitudinaux (transition intra et inter-allures).

Effectuez quelques mouvements présents dans la reprise, mais ne refaite pas la reprise, la détente est un échauffement, pas une répétition général. L’objectif final est que vous et votre monture soyez concentrés, que celle-ci soit à l’écoute, souple et en ordre.

En obstacle :

La détente de CSO ce fait généralement sur un terrain d’entrainement ou en paddock, adaptez celle-ci en vu de l’épreuve.

Dans un premier temps, détendez sur le plat, aux trois allures, deux mains, effectuez aussi des assouplissements longitudinaux et latéraux. Mobilisez les postérieurs en effectuant des départs au galop depuis le pas, dénouant ainsi les muscles du dos et de l’arrière-main. Mettez votre monture en avant.

Effectuez par la suite des tournants de plus en plus serrés en gardant le cheval sur les hanches et le bon pied. Vous devez chercher l’engagement, la flexion et l’obéissance aux aides.

Détendez ensuite à l’obstacle, il ne faut pas sauter beaucoup, mais faites des sauts utiles, sur des trajectoires justes, qui permettent un assouplissement de votre monture. Commencez par de petits sauts et augmentez progressivement les hauteurs, insistez sur les départs, l’impulsion et l’équilibre. La durée de la détente doit être adaptée à votre monture ainsi qu’au temps. Pensez aux périodes de repos afin d’avoir un échauffement progressif.

En cross :

La détente de cross est très différente de celles du dressage et du CSO. Commencez par marcher longuement au pas, puis galopez sur quatre ou cinq cents mètres. Enfin sautez différents obstacles en étant progressif sur leur difficulté.


Partie spécifique Dressage

  • Être assis dans une posture juste et dynamique adaptée à l’enchaînement des différents mouvements et au travail du cheval.

  • Réaliser des cercles et des serpentines de 10 m de diamètre au trot dans l’incurvation.

  • Réaliser des cercles de 10 à 15 m de diamètre au galop dans l’incurvation.

  • Effectuer des transitions galop-pas-galop.

  • Partir au contre galop à partir du pas.

  • Réaliser des courbes de 20 m de diamètre au contre galop.

  • Effectuer une épaule en dedans ou une contre épaule en dedans au pas et au trot des deux côtés.

  • Reculer de 3 à 5 pas en repartant immédiatement.

  • Enchaîner des mouvements en maintenant une cadence régulière dans chaque allure.

  • Maintenir la bonne vitesse de chaque allure dans des enchaînements de mouvements.

  • Diriger sur un tracé précis dans un enchaînement de mouvements.

  • Pouvoir monter en bride.


Partir au contre galop à partir du pas.

Le galop à faux est un exercice d’assouplissement effectué en cercle de manière à améliorer l’engagement du postérieur interne, il doit être effectué aux deux mains.


Cet exercice étant difficile d’exécution, vous devez l’aborder doucement avec une jeune monture, en restant souple. Le pli d’encolure ne doit pas être excessif, et les hanches ne doivent pas fuir sur le côté.


A partir du pas, exécutez une demi-volte, la monture en incurvation, demandez un départ au galop à faux, ce départ doit-être équilibré, rejoignez la piste. En conservant l’allure sur la ligne droite, demandez un grand demi-cercle. Rejoignez l’autre piste en conservant le galop à faux avant de reprendre le pas.


Cet exercice doit être effectué symétriquement aux deux mains, en modifiant l’amplitude, mais en conservant la cadence.


Partie spécifique Obstacle

Enchaîner un parcours consiste à sauter des obstacles selon un tracé précis. Pour cela, vous devez contrôler votre attitude, votre vitesse et votre direction.

  • Être stable et liant sur des dispositifs variés de sauts rapprochés (hauteur environ 1,10).

  • Être stable et adapter son équilibre sur des enchaînements de sauts.

  • Galoper dans une cadence régulière, une vitesse et un équilibre adaptés en enchaînant des sauts à 100 cm.

  • Adapter l’amplitude des foulées en fonction de l’enchaînement et du tracé.

  • Diriger sur un tracé précis en enchaînant des sauts.

  • Changer de pied dans le mouvement sur la courbe

  • Enchaîner des parcours à 100 cm avec des distances et des combinaisons variées.

Obstacles : trajectoires et foulées

La trajectoire d'un obstacle est la courbe que le cheval décrit dans le mécanisme de franchissement d'un obstacle et elle varie en fonction du type d'obstacle. Soit le cheval devra couvrir plus de distance ou plus de hauteur.

  • Obstacle vertical : trajectoire en cloche, on se rapproche de l'obstacle

  • Obstacle large type oxer : trajectoire en demi-lune, on s'éloigne de l'obstacle

  • Obstacle type trou : trajectoire en arc de cercle

Un obstacle "appelé" contribue à élargir modérément la foulée.



L'amplitude des foulées : le contrôle de l'amplitude des foulées demande au cavalier d'agir entre les obstacles en fonction de la trajectoire du premier saut. Plus la distance entre deux obstacles est courte, plus les foulées seront contrôlées. Pour augmenter l'amplitude des foulées : il faut agir avec ses jambes et conserver l'équilibre du cheval. Pour diminuer l'amplitude des foulées : il faut freiner avec les épaules et le dos en agissant si besoin avec les mains.



Partie spécifique Cross

Enchaîner un parcours de cross consiste à sauter des obstacles fixes, à l'extérieur, sur un terrain naturel et selon un tracé précis.

  • Être stable et adapter son équilibre sur des sauts rapprochés et sur des sauts en terrain varié.

  • Contrôler, varier et adapter sa vitesse au profil des obstacles et du terrain.

  • Diriger pour franchir des obstacles directionnels ou de biais, des combinaisons et des successions d’obstacles nécessitant une conduite précise

  • Enchaîner des obstacles de cross de tout type à 90 cm en terrain varié avec des combinaisons.


Passer son galop (Quizz)


Révisez grâce aux quizz


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Post écrit par Sophie P

le 10/06/2022 MAJ 19/04/2023

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