Que vous fassiez du cross, du TREC ou que vous fassiez simplement de l'extérieur, il peut arriver de tomber sur un obstacle naturel comme un tronc d'arbre que vous devrez franchir ! Mais comment l'aborder correctement !
Pour aborder les déclivités en terrain varié, on doit rechercher un équilibre stable dans les montées et les descentes aux trois allures (le pas, le trot et le galop) afin d’aider le cheval à aborder n’importe quel passage qui pourrait le mettre en difficulté lorsqu’il est monté. De même, le cavalier doit le mettre en confiance, de rester calme et le diriger. N'oubliez pas d'être en équilibre et ne pas rester assis !
Le franchissement d'un obstacle dépend de la façon dont on l'aborde avec de l'impulsion, de la vitesse et de l'équilibre. Votre cheval doit avoir envie d'aller de l'autre côté !
Le profil de l'obstacle conditionne l'abord ! Placer le sommet de la trajectoire au milieu de l'obstacle ! Il est important que la trajectoire d'un saut décrive une parabole dont le sommet est situé au milieu de l'obstacle. Pour franchir un vertical, il faut chercher à éloigner la battue d'appel du pied de l'obstacle. Pour franchir un obstacle large, il faut tenter de se rapprocher.
Les montées
Pour gravir une côte, une montée, les chevaux se servent beaucoup de leur avant-main pour avancer. Cependant il faut éviter de monter des côtes très raides au pas, surtout si elles sont longues. Sans élan, le cheval fait un effort très important qui le fatigue assez rapidement. Son dos et ses jarrets sont sollicités d’une façon intensive. Laisser faire votre cheval, il se mettra naturellement au trot ou au galop pour monter plus aisément.
Pour le cavalier, aborder une montée en restant en équilibre sur les étriers sans avancer exagérément le buste vers l’avant. Les bras et les épaules doivent être souples et décontractés. Les mains doivent conserver un contact léger et constant avec la bouche du cheval, elles accompagnent le mouvement de balancier de l’encolure que le cheval utilise pour monter plus facilement la côte. On remarque que plus l’allure est lente, plus la difficulté d’un tel exercice est important. Donc laissez votre cheval gérer son allure !
Les descentes
Un cheval qui aura l'habitude de se tenir dans les descentes, va engager ses postérieurs sous la masse pour reculer son équilibre vers les hanches. Donc, dans les pentes, vous devez ralentir votre cheval mais il aura l'instinct de se tenir lui-même.
Les descentes au pas en équilibre sur les étriers sont parfaites pour améliorer l’équilibre sur les étriers. Elles ne fatiguent pas le cheval et ne lui demandent pas d’effort intensif, puisqu’il se laisse entraîner par la descente. La difficulté vient du fait que l’inclinaison de la pente, la lenteur du pas et le mouvement très accentué des postérieurs du cheval poussent le cavalier à avancer un peu plus le buste à chaque foulée.
Les difficultés sont un peu différentes lorsqu’on descend une pente au trot ou au galop. Il suffit de redresser et d’avancer très légèrement le bas de la jambe. De plus, à ce niveau, on peut prendre l’initiative de ralentir le trot ou le galop, afin de rester maître de son équilibre.
La descente d’une pente favorise l’accélération de la vitesse du galop. Le cheval et le cavalier sont entraînés par la déclivité qui met le cavalier en perte d’équilibre vers l’avant. Le cavalier doit se redresser et demander à son cheval de réduire sa vitesse en conservant l’impulsion. On garde des mains basses, un contact avec la bouche, souple et constant.
Le cheval a modifié son équilibre dès qu’on a la sensation de ne plus être emporté par la vitesse et la pente.
Pour une raison de sécurité, en général, on ne descend pas de pentes très raides au trot ou au galop. Les risques de chute par perte d’équilibre, pour le cavalier et le cheval, sont très élevés.
L'abord des différents types obstacles en extérieur
L’abord des déclivités en terrain varié préfigure le franchissement des différents obstacles du cross. On peut citer le contre haut et le contrebas.
Pour les contre-haut, il faut rester en équilibre sur ses étriers mais en restant près de la selle. Le cheval grimpe mais ne bascule pas comme sur une barre ! Il doit monter son avant-main assez haut pour pouvoir passer les postérieurs. Une bonne impulsion est donc nécessaire. A l'entrainement, il est intéressant d'aborder des petits contre hauts au pas et au petit trot. Le cheval va apprendre à se propulser avec les postérieurs et à se tracter avec les antérieurs.
Le contre-bas s'aborde lentement, au petit galop ou au trot si la réception est délicate ou glissante. S'il s'agit d'un obstacle isolé et non une combinaison, il suffit de laisser le cheval descendre calmement, sans rechercher un saut important. Lors d'un contre-bas, restez près de la selle, avancez légèrement vos jambes pour conserver votre équilibre à la réception. S'il est petit, gardez le buste un peu en avant. S'Il est plus important, reculez les épaules pour ne pas piquer du nez surtout si vous êtes au pas ou au trot car l'angle de la descente est important. Il est inutile d'aller vite ! Si votre cheval est un peu intimidé par le vide, restez assis et enveloppez des deux jambes pour le solliciter.
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le 19 avril 2021 MAJ 31/01/2024
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