L’abord : détermine la qualité du saut. Un bon abord c’est un cheval qui arrive sur l’obstacle de manière perpendiculaire, avec de l’impulsion et bien équilibré.
La trajectoire : est la courbe décrite par le centre de gravité du cheval pendant le saut (parabole). La trajectoire idéale a son sommet au plus haut point de l'obstacle.
L'abord est la première phase dans le saut !
La trajectoire est la courbe décrite !
L'abord : partir de loin, partir de près !
La bonne place conditionne la qualité du saut. Cette prise de battue s'effectuera selon le profil de l'obstacle (vertical, large...). La trajectoire se situe au sommet de n'importe quel type d'obstacle.
La règle veut que l'on cherche à s'éloigner d'un vertical et à se rapprocher des oxers !
Le départ de loin s'obtient avec une tension des rênes et des jambes actives. Cela permet d'éviter la faute des antérieurs, ne pas avoir à renvoyer le cheval devant soi si le vertical est situé à l'entrée d'un double ou d'un triple.
Le départ de près c'est se rapprocher du pied de l'obstacle large pour le couvrir sans effort mais en évitant de vous enterrer dans le pied de l'obstacle.
Les composantes de l'abord est l'impulsion et l'équilibre. Ces deux choses se travaillent sur le plat essentiellement et doivent être confondues et travaillées dans des vitesses lentes et plus soutenues ensuite.
La bonne trajectoire
Obtenir de placer la battue d'appel à l'endroit précis d'où se déclenchera le saut idéal nécessite de corriger par divers moyens une parabole imparfaite. Travaillez sur des distances adaptées à votre cheval.
Se rapprocher des oxers
Pour couvrir l'oxer, plus large, le cheval placera sa battue au même endroit et forcera sur ses hanches pour aller haut et loin. Sa trajectoire remontera vers le sommet et se placera au milieu de l'oxer.
S'éloigner des verticaux
Gardez la même attitude que lorsque vous deviez sauter l'oxer sans être à plat ventre. Le cheval sera obligé de monter sa trajectoire en fléchissant davantage ses articulations.
Comment travailler sa trajectoire ?
Utilisez des croix, c'est l'obstacle de référence qui éduque le jeune cheval et échauffe le vieux routier. La croix est l'obstacle de référence pour entrer dans une combinaison.
La barre d'appel incite les jeunes chevaux à éloigner leur appel du pied de l'obstacle et leur évite une trajectoire difficile. Plus les obstacles ont du pied, puis ils sont faciles à sauter.
La barre de réception située au sol après l'obstacle incite les chevaux à rallonger leur trajectoire pendant le planer. En attirant le regard, cette barre provoque une extension de la ligne du dessus, prolongeant ainsi le planer.
L'oxer descendant permet aux chevaux de sauter plus ronds. Il est indiqué pour les chevaux qui ont tendance à aplanir leur trajectoire sur les oxers. Le premier plan plus élevé impose aux chevaux d'élever leur trajectoire en montants leurs épaules. La trajectoire devient plus ronde et le second plan incite le cheval à se tendre et à basculer en dégageant les postérieurs.
Barres à 3 mètres peuvent être placée avant l'obstacle, la barre au sol permet au cheval de régulariser son entrée et de composer sa foulée de réception. On la met à 3 m avant l'obstacle pour une trajectoire un peu longue et la rapprocher à 2.40 m si on veut un saut plus en cloche. On peut combiner avec une autre barre située à 3 m après l'obstacle dans le but d'arrondir la trajectoire. Le cheval doit comprendre qu'il faut fléchir son dos pour se réceptionner avant cette barre et d'avoir une trajectoire plus courte et plus ronde.
Barres de guidage pour des chevaux qui sautent de travers ou qui décalent leur trajectoire vers la droite ou vers la gauche en utilisant une barre posée en biais sur le premier plan de l'obstacle. Les barres obliques présentent un autre avantage : celui d'inciter au respect et au rééquilibrage. Posées au sol, elles peuvent former un couloir à l'abord d'un obstacle ou à l'intérieur d'une combinaison.
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Post écrit par Sophie P.
le 04 mai 2020