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Quel est un bon galop sur un parcours d'obstacles ?

Dernière mise à jour : 12 juil. 2021

Pour réussir un parcours d'obstacles, il est nécessaire d'adopter un bon rythme. Il va permettre au cavalier d'aborder les obstacles dans les meilleures conditions.



Le bon déroulement sur un parcours dépend du travail sur les barres et entre les barres.

A l'entraînement, le cavalier cherche généralement la bonne place, le bon abord ou le bon saut. Mais le but est de concevoir le parcours dans son ensemble et d'appréhender les sauts comme le résultat du travail entre les obstacles. Pour réussir ce travail, il faut donc définir le "bon galop", d'apprendre à l'évaluer et de donner des pistes de travail pour l'améliorer.


Qu'est-ce que le "bon galop" ?

Il permet de surmonter les difficultés du parcours (les différents profil d'obstacles, les distances dans les lignes, le tracé...).

On peut le définir comme le compromis entre l'activité utile et le contrôle nécessaire pour optimiser la performance.

Avec un bon galop, le cavalier n’a plus besoin d’agir pour que le cheval conserve le même rythme ou reste sur le tracé. Par contre, c'est un souci lorsque le cavalier doit sans cesse utiliser ses jambes pour maintenir l’allure, ou ses mains pour rétablir les défauts de trajectoire dans les tournants. Et ceci quelle que soit l’allure !



Comment l'évaluer ?

Prendre conscience de la qualité du galop est simple : vous devez avoir l’impression que votre cheval se porte de lui-même vers l’avant et qu’à la moindre sollicitation de votre part, il est capable d’accélérer, de ralentir et de tourner à droite ou à gauche.


Chaque cavalier a des sensations différentes pour trouver son galop mais il y a des choses indispensables à obtenir :

  • le contrôle du mouvement en avant : être capable de changer d'allure ou d'amplitude tout au long du parcours.

  • la cadence du galop : permet d'évaluer le bon rapport entre poussée et équilibre chez le cheval. Monter sur un parcours d'obstacles du galop de travail vers un galop moyen.

  • le contact avec la bouche doit être franc, perméable et symétrique : il est un bon indicateur du bon fonctionnement du dos du cheval.

Comment le travailler ?

Un exercice simple à mettre en place, consiste à galoper sur un cercle de 15 à 20 mètres de diamètre. Il faut commencer par placer 2 chandeliers sans barre sur le tracé. Le cavalier doit passer entre eux en conservant la même cadence de galop de travail. Ensuite il faut placer une barre au sol entre les chandeliers : le cavalier doit rester dans le même état d’esprit avant, pendant et après la barre.

La barre est le problème du cheval, pas celui du cavalier.

Lorsque la barre est franchie sans aucun changement dans le galop, montez un croisillon, puis un vertical en gardant à l’esprit que ce n’est pas l’obstacle qui est important mais la régularité du galop.



Il est important de faire un travail préalable de transitions sur le plat avec des barres au sol ou des cavalettis, c'est fondamental !

Il permet au cavalier d'acquérir des habiletés motrices dans un contexte favorable. Il est important de stabilisé la régularité de l'allure.

  • réaliser un contrat de foulées (par exemple : 20 m pour 5 foulées) entre deux barres au sol ou cavalettis, puis derrière installer un dispositif qui permet de vérifier le contrôle de l'équilibre du cheval ou l'impulsion (transitions descendantes, saut ou courbe à un point précis)

  • travailler sur les variations d'amplitude sur une ligne de deux cavalettis séparés de 20 m en faisant successivement 4, 5 ou 6 foulées ; ensuite, sur une courbe serrée, réduire l'amplitude en conservant le rythme du galop.

Vous pouvez réaliser ces exercices en terrain varié. Des exercices de transitions sur le cercle puis en ligne droite, à l'abord ou à la réception des cavalettis, ils seront fondamentaux pour améliorer la qualité du galop.


En conclusion, le bon galop est propre à chaque cheval et à l’exercice que vous faites. Ce ne saura pas le même galop sur un oxer d'1,50 m que pour aller sur un vertical de 80 cm.

Le "bon galop" correspond à la bonne combinaison entre cadence et amplitude.

Lorsque le galop de qualité est obtenu, le travail à l’obstacle devient facile. Les problèmes de distances et de foulées n’existent pratiquement plus.

Le cavalier n’a plus rien à faire : plus besoin de jambes, de mains, de s’agiter, seulement de penser, de contrôler la vitesse et la direction. La priorité est de conserver ce galop jusqu’à la battue de départ et de savoir analyser ce qui se passe, y compris à la réception.


Post écrit par Sophie P

le 17 juin 2021

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