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Les races du mois : Décembre 2024

eliamoreau596

Comme chaque mois cette année, nous vous faisons découvrir deux races de chevaux et poneys ! Ce mois-ci, découvrons le Henson et le Mérens !


Le Henson



Le Henson est un petit cheval emblématique de la baie de Somme, dans les Hauts-de-France. Il mesure entre 149 et 160 cm au garrot pour un poids variant entre 450 et 500 kg. Le Henson est bai ou isabelle, c’est un cheval calme, confiant et sociable.


Durant les années 70, le tourisme vert s’est développé, un cheval polyvalent d’extérieur a donc été recherché. Des croisements entre des Fjords, des Selle-Français, des Anglo-Arabes, des Trotteurs Français, des Pures Races Espagnols et des Quarter Horses ont permis de créer le Henson. Il est né dans la vallée de la Somme, plus particulièrement dans le parc de Marquenterre. La première génération de Hensons date de 1995, et depuis l’élevage de la race se développe.


Cette race récente a été reconnue par les Haras Nationaux en 2003.


Les Henson sont adaptés pour l’équitation d’extérieur et le tourisme, mais aussi pour le horse-ball et le polocrosse.


Le Mérens



Le Mérens est un cheval de selle et trait léger noir mesurant entre 135 et 155 cm pour un poids variant entre 400 et 600 kg, il est originaire des Pyrénées Ariègeoises, notamment des régions du Roussillon et de la Catalogne. C’est un petit cheval très robuste, calme et doux, connu pour son excellent caractère. 


On distingue deux types de Mérens : un plus sportif, utilisé plutôt pour l’attelage, et l’autre plus rustique, qui pratique les transhumances. Ils ont une ressemblance importante avec des chevaux datant de l’Antiquité et du Moyen-Âge, et sont très robustes et résistants. Ils ont également été influencés par le sang arabe.


Ces chevaux étaient auparavant utilisés pour le travail dans les vignes, l’horticulture et les services de messagerie. Ils ont également été utilisés pour déplacer l’artillerie en montagne durant la seconde guerre mondiale.


Le nom Mérens provient du village de Mérens-les-Vals, où la race était élevée traditionnellement.


Le premier programme de sélection est créé en 1908, et le premier syndicat de la race (SHERPA) en 1933. 


Dans les années 70, la race a frôlé l’extinction. Elle a survécu grâce au mouvement hippie, des familles se sont installées dans les montagne ariégeoises et ont repris l’élevage des Mérens, ce sont ces familles qui ont développé le type plus sportif du Mérens. 


Aujourd’hui, les Mérens sont utilisés pour l’attelage, la selle, la randonnée, la voltige, mais aussi le bât et les travaux agricoles en montagne.



Sources : classequine.com, Le Cheval, Noblesse et Liberté par Tamsin Pickeral, paru aux éditions L’Imprévu.


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