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Le bien-être du cheval au travail 


Nous réfléchissons souvent au bien-être de notre cheval en pensant à son hébergement, son alimentation, etc. Un autre élément est à prendre en compte dans le bien-être des équidés : le travail. En effet, la plupart des équidés sont “utilisés”, c’est-à-dire qu’ils travaillent que ce soit monté, à pied, attelé,... 


Attention, cet article a un simple but informatif, nous sommes bien conscients que les cavaliers font souvent de leur mieux avec leurs chevaux et que chaque situation étant différente, il faut s’adapter au couple cavalier-cheval.



Comment travailler son cheval en garantissant son bien-être ? 

Le bien-être étant défini par l’ANSES* comme “l’état mental et physique positif lié à la satisfaction des besoins physiologiques et comportementaux, ainsi que de ses attentes. Cet état varie en fonction de la perception de la situation par l’animal”. C’est-à-dire que, pour être dans une situation de bien-être, les besoins du cheval doivent être satisfaits. Si le cheval est en bonne santé et que ses besoins sont respectés (voir article bien-être & besoins), alors le bien-être physique au travail passe par  le respect de l’intégrité physique et morale du cheval. 


Intéressons-nous d’abord au bien-être physique

Le bien-être physique peut être décrit comme l’absence de douleur, gêne ou inconfort physique du cheval. C’est également l’absence de maladie ou de blessure. 

Cela signifie qu’il faut porter attention à plusieurs éléments : 


Le matériel

Le matériel utilisé ne doit pas causer de douleur ou de gêne au cheval : il doit être adapté à sa morphologie pour ne pas le blesser ou le gêner et être utilisé correctement. 


L’équitation

Que vous montiez votre cheval ou que vous travailliez à pied, votre équitation doit également être adaptée : par exemple, même si le mors est adapté à votre cheval, si votre tension sur les rênes est trop importante, cela causera de l’inconfort voire des douleurs. Ou si pour faire avancer votre cheval, vous donnez de gros coups de talons au lieu de presser les mollets, cela peut causer des douleurs. 


Attention, tous les cavaliers, même les plus expérimentés, font des erreurs et peuvent provoquer des situations inconfortables pour le cheval ou le poney. L’important ici est d’agir en conséquence et de faire attention à ses gestes. 


De plus, le choix de la monture doit être réfléchi en fonction de la morphologie du cavalier. 


Les exercices demandés

Pour travailler votre cheval dans une situation de bien-être, il est également important d’adapter vos demandes à ses capacités physiques. Par exemple, on ne demandera pas à un cheval qui vient d’être débourré de faire des mouvements de dressage complexes ou un parcours de CSO. 

De plus, le travail doit être réfléchi en fonction de l’âge du cheval, et notamment de sa croissance : on ne va pas débourrer un poulain à ses 6 mois.


Respecter l’intégrité physique de son cheval, c’est faire en sorte qu’il ne souffre pas physiquement et soit en bonne santé !


Maintenant, qu’est-ce que le bien-être mental ? 

Travailler son cheval en respectant son bien-être mental, c’est prendre en compte ses capacités d’apprentissage, ainsi que son état mental et son moral. 


Les capacités d’apprentissages

Tout comme il faut adapter les exercices aux capacités physiques du cheval, il faut également les adapter à ses capacités mentales, et notamment à ses facultés d’apprentissage. C’est-à-dire qu’il faudrait demander des exercices adaptés, et les décomposer pour que le cheval soit en capacité de comprendre ce que l’on attend de lui. Par exemple, pour le montoir, plusieurs prérequis sont à maîtriser :  le cheval doit d’abord savoir rester immobile avec la selle, il doit accepter d’avoir du mouvement partout autour de lui, etc. 


L’état mental du cheval

Respecter l’état mental du cheval au travail, c’est notamment lui proposer des séances en limitant son stress. Attention, certaines situations inconnues seront souvent stressantes pour le cheval, il est important de prendre le temps de l’habituer, et de travailler de manière positive pour qu’il associe le travail à des choses plaisantes pour lui. Par exemple, pour un cheval qui s’est fait peur à l’obstacle, on prend le temps de revenir sur des exercices simples pour lui pour le remettre dans de bonnes conditions. 


Le moral

Comme nous, les équidés peuvent être en bonne forme, ou au contraire ne pas avoir le moral. Cela peut être causé par plusieurs facteurs, l’ennui en est un. Il est important de varier le travail de son cheval pour le stimuler de différentes façons, c’est le meilleur moyen d’avoir un cheval curieux et volontaire dans le travail. Par exemple, de nombreux cavaliers voient les bénéfices d’une balade de temps à autre sur le moral de leur cheval.



En conclusion, respecter le bien-être de son cheval au travail, c’est s’adapter à lui et à ses besoins. En effet, chaque cheval est différent, savoir s’adapter et ajuster son équitation en fonction de lui est une qualité indispensable pour un cavalier. 


N’hésitez pas à nous dire en commentaire ce que vous faites pour améliorer le bien-être de votre cheval au travail !


*ANSES : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.


Post écrit par Elia M.

Le 09/04/2024

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