Tous les cavaliers ont déjà entendu cette phrase du Général L'hotte : "Calme, en avant et droit", sans mouvement en avant, il n'y a pas d'équitation !
L'impulsion c’est l’envie de se porter vers l’avant tout en favorisant un équilibre vers l’arrière grâce à l’engagement de ses postérieurs sous la masse.
L'impulsion est la propension naturelle et irrésistible du cheval à se porter dans un mouvement vers l'avant. Si le cheval ne possède pas naturellement cette qualité, ou qu'elle est insuffisante, le cavalier devra lui faire acquérir. Qualité d'abord physique, elle est aussi une qualité morale car elle correspond à la disposition du cheval à obéir le plus rapidement possible à l'ordre du cavalier de se porter en avant et à conserver sa force propulsive sans le recours des aides.
Une fois votre cheval décontracté et en confiance, vérifier que votre cheval va immédiatement se porter en avant à la moindre pression de mollet !
Faire associer à votre cheval "pression de la jambe" et "mouvement en avant" !
L'impulsion est caractérisée par l'engagement des postérieurs et l'énergie de leur détente. Elle est donc la conséquence de l'activité des hanches, l'arrière-main chassant la masse en avant. L'impulsion est canalisée et régulée par la main du cavalier.
Être dans l'impulsion est la préoccupation première du dresseur en début de dressage. La vitesse n'est pas un critère d'impulsion. Plus on réduit la vitesse dans une allure, plus on augmente l'impulsion.
Le perfectionnement du cheval dans l'impulsion des trois allures naturelles est la base du dressage de Haute École.
L'impulsion se caractérise par une flexion plus prononcée des postérieurs, dans une action continue. Le jarret, au moment où le pied arrière quitte le sol, doit d’abord avancer plutôt que d’être tiré vers le haut, mais certainement pas vers l’arrière. Un élément essentiel de l'impulsion est le temps que le cheval passe en élévation plutôt que sur le sol. L'impulsion ne se voit donc que dans les allures qui ont une moment de suspension.
Un cheval qui manque d’impulsion sera plus lent à réagir, plus difficile à déplacer latéralement et aura tendance à se tasser devant les obstacles. Un cheval avec une forte impulsion sera en revanche beaucoup plus agréable à travailler : il sera plus facile à rassembler, plus facile à mettre en place et plus facile à déplacer latéralement.
Comment travailler la mise en avant : Pour travailler, améliorer, perfectionner cette mise en avant, il faut tout d'abord travailler sur la décontraction de votre cheval ainsi que sa confiance envers son cavalier.
Cela vous permettra de vérifier que vous n’aller pas demander du mouvement en étant pendu sur le frein à main. Ou que votre cheval n’est pas, lui contre votre main.
Avant d’espérer avancer, il faut s’assurer de leur permettre de le faire ! Avant d’espérer avancer, il faut s’assurer de ne pas freiner !
Ensuite pour améliorer la mise en avant, multiplier les transitions : Tout d’abord d’allures afin d’être très clair et vous assurer d’être compris. Puis dans les allures. Moduler chaque allure rend le cheval très attentif car somme tout logique vos demandes sont plus fines, moins intenses. Disons que le cheval doit “tendre l’oreille” pour y répondre.
Post écrit par Sophie P
le 06/03/2023
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