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Combinaisons, larges, rivières...

Sautez un obstacle isolé, enchaîner un parcours c'est relativement simple. La situation va se compliquer avec les combinaisons.



Qu'est-ce qu'une combinaison ?


Une combinaison est une succession de deux ou de trois obstacles séparés chacun d'une ou deux foulées.
Une combinaison de deux obstacles s'appelle un double et une combinaison de trois obstacles s'appelle un triple.

En parcours, la distance entre les barres est de 7,50 m environ pour une foulée et de 10,50 m pour deux foulées.


L'entrée dans une combinaison va conditionner la qualité des sauts à l'intérieur et une combinaison bien franchie est celle dont on ne sort pas plus vite qu'on y est entré !

Comment bien monter une combinaison ?

Dans le franchissement d'un double ou d'un triple l'idéal est :

  • de faire une entrée bien préparée en fonction des distances et du profil de l'obstacle (s'éloigner pour un vertical et se rapprocher pour un large)

  • l'envie du cheval d'en sortir sans fuir et sans accélérer

  • la remise en place du cavalier après chaque saut

  • le bon fonctionnement des aides pour améliorer l'engagement et l'équilibre sur la ou les foulées qui séparent les obstacles (il faut faire vite et bien!)

Comment mettre en confiance son cheval sur les combinaisons ?

La confiance est un élément essentiel. Il n'est pas rare de voir des chevaux s'arrêter en plein milieu ou dérober !

Pour débuter, n'introduisez pas tout de suite les soubassements et sautez des obstacles classiques. Mettez les soubassements sur le dernier obstacle au début jusqu'à l'entrée pour terminer.

Au début, les distances entre les obstacles devront être justes et faciles, puis raccourcissez petit à petit pour qu'une fois sauté le premier, votre cheval se reprenne pour préparer "tout seul" les sauts suivants.

Soyez toujours à l'écoute de votre cheval et la combinaison sera un obstacle comme les autres !



Les larges et les rivières...

Un obstacle large est un obstacle qui est construit de telle façon qu’il nécessite un effort tant en largeur qu’en hauteur.

Pour un large, la courbe idéale doit se située au milieu de l'obstacle au point le plus haut. Plus l'obstacle est large, plus la battue d'appel doit être proche du 1er plan. Si l'appel est trop loin, le saut devient périlleux.



La cavalier doit faire preuve d'un maximum de rigueur dans son tracé. Le fait de diriger son cheval droit et perpendiculairement à l'obstacle permet au moins de ne pas modifier les distances en augmentant les difficultés de la largeur.

Le franchissement des larges suppose un train suffisamment actif qui permet d'emmagasiner l'énergie nécessaire au saut. Le cavalier se doit d'être précis et constant dans ses actions, être toujours parfaitement au-dessus de ses pieds, les talons bas. Cela lui permettra de conserver son propre équilibre, un minimum de fixité et une indépendance des aides.


La rivière

Un obstacle est appelé rivière quand il s’agit d’un plan d’eau. La rivière doit avoir un minimum de front de 3,50 mètres. Un élément d’appel, haie, muret, d’une hauteur minimale de 40 cm et maximale de 50 cm doit être placé du côté où le cheval prend sa battue. La longueur du front de la rivière doit avoir au moins 30 % de plus que la largeur y compris avec les décorations florales et autres.

Obstacle isolé, la rivière exige du cheval d'étendre son saut plutôt que de prendre de la hauteur.

Le problème principal du franchissement de la rivière est dans la franchise pour sauter cet élément souvent craint, l'eau, qui de plus est colorée en bleu.

Sauter une rivière c'est simplement une foulée de galop (3,50 m), mais cette foulée doit combiner hauteur et longueur. Il faut donc la sauter et pas simplement la franchir.

L'intérêt de cet obstacle est d'améliorer la franchise du cheval sur les obstacles regardants, permet au cheval de travailler sa détente au-dessus de l'obstacle et de préparer le passage de gros obstacles tels que les oxers.


L'abord se fait au galop soutenu, en équilibre et cadencé, la battue d'appel est proche de la rivière. Pensez à prendre de la vitesse dans les cinq dernières foulées et regarder au loin vers le prochain obstacle afin de ne pas freiner ou faire plonger la trajectoire de son cheval. Le cavalier doit encadrer son cheval avec ses jambes à l'abord, lors du planer avancer ses mains pour que le cheval prenne de l'amplitude et à la réception, la reprise du contrôle doit être rapide. Garder une grande stabilité sur ses étriers afin de permettre au cheval de retrouver son équilibre.


Post écrit par Sophie P

le 01/10/2021

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