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Améliorer la position du cavalier

Dernière mise à jour : 5 mai 2022

La position du cavalier à cheval a une influence directe sur le comportement de l'animal, la façon de se positionner est fondamentale dans l'apprentissage des sensations.



La faculté de rester maître de son équilibre en toutes circonstances est l'ASSIETTE ! Ce n'est pas un don du ciel mais un entrainement de tous les jours !

Pour vous aider à acquérir ou à améliorer votre position, il existe de nombreux exercices pour y arriver, au programme de cet article :

  • le travail au trot assis

  • le travail sans étriers

  • améliorer sa position

  • la bonne attitude

Travail au trot assis

Le bon positionnement du bassin conditionne le fonctionnement correct du reste du corps !

Beaucoup de cavaliers voient le trot assis comme une punition : il y a ceux qui s’accrochent désespérément à la selle avec leurs genoux 😬, il y en a qui essaye de battre un record en apnée 😵 et il y en a qui se remettent au trot enlevé dès qu'ils sont hors de vue du moniteur ! 🤣



Quand on aborde des exercices, on est forcé de constater qu'il est bien utile de savoir rester assis ! Essayez de faire une épaule en dedans au trot enlevé ! 😂

Quand on reste assis, le seul amortisseur que l'on peut utiliser, c'est son dos !

Décidons alors qu’il est temps de nous y mettre et qu'il faut se rendre à l’évidence : il faut s'améliorer… ! Trotter assis sans se fatiguer ni perdre vos étriers demande beaucoup de travail, d’effort, et de trot sans étrier…


Quelques exercices simples et efficaces pour vous aider à vous améliorer :

  • le trot enlevé est un excellent moyen de commencer à améliorer le trot assis en limitant au maximum votre fatigue et en épargnant le dos de votre cheval.

  • lorsque vous trottez enlevé, pensez à avancer très fort votre nombril vers l’avant.

Vous devez être capable de faire passer votre nombril devant vos épaules et qu’il devienne le point le plus en avant de votre corps. C’est un exercice important pour la souplesse et mettre les différentes parties du corps en place.


Un excellent moyen de travailler son équilibre et l’alignement vertical est de trotter debout sur les étriers. Attention debout et pas en équilibre ! Il faut que les épaules restent dans l’axe des talons, en tendant les jambes. Faites passer votre nombril vers l’avant jusqu’à ce que votre corps fasse un arc de cercle.

Tentez d’abord de marcher puis de trotter dans cette position sans retomber dans la selle. L’avantage étant qu’il est pratiquement impossible de rester debout si tous les « blocs » du corps ne sont pas parfaitement en place.


Travail sans étriers

Il faut travailler sans étriers non par principe mais en vue d’améliorer le travail avec étriers.

Pour apprendre à trotter ou à galoper assis sans étriers, il suffit de s'entraîner quelques minutes à chaque fin de séance, quand vous êtes échauffé et décontracté. Il faut que ce travail reste court mais fréquent. Vous allez pour cela ne consacrer que les dix dernières minutes de votre séance au travail sans étrier et cela chaque fois que vous montez !

Travailler sans étriers permet d’améliorer sa position en général !

La plupart des cavaliers perdent leurs étriers parce qu’ils remontent trop les genoux et ferment trop l’angle entre la cuisse et le buste, ce qui a pour effet d’éloigner leur centre de gravité de celui du cheval et de les déséquilibrer encore plus.

La priorité est de descendre les jambes. Pour cela, tirez les pointes de pied vers le bas, le plus possible, comme si vous tentiez de toucher le sol…

Le but est de descendre au maximum les genoux et surtout que votre cuisse soit verticale par rapport au sol et dans l’axe de votre buste. Marchez quelques minutes dans cette attitude.


Améliorer sa position : l'assiette

La clé pour une bonne assiette, c'est la décontraction !

Pour débuter la séance, il faut délier tes articulations pour déverrouiller ton squelette.

La respiration :

Respirer juste aide au relâchement, à la décontraction du cavalier. Il faut également penser à respirer à fond, et surtout à expirer, ce qui évitera les points de côté. Une bonne oxygénation des muscles leur permet un fonctionnement idéal, et si l’on est un peu angoissé, se concentrer sur sa respiration permet de penser à autre chose.

Pensez à respirer profondément et calmement et surtout, cherchez l’équilibre entre la décontraction de votre corps (absence de raideurs) et la tension positive de vos muscles !

Rechercher le confort : gérer sa respiration, savoir varier et adapter sa position en fonction du but recherché. La finalité étant de mettre le cheval dans le meilleur contexte possible, en toute situation, de la maintenir dans une allure et/ou un mouvement, avec le minimum d'interventions.

Un bon cavalier, c’est celui qui a toujours la même efficacité à cheval, quelles que soient les circonstances et la monture. Il y a une différence fondamentale entre "tenir à cheval" et "avoir une bonne assiette".


L'Assiette :

L'assiette est la condition première pour avoir une fixité des mains et des jambes. Elle permet d'utiliser les aides correctement, avec aisance, justesse et opportunité. Elle permet d'amortir les mouvements du cheval grâce à l'adhérence des fesses du cavalier dans la selle et la flexibilité du rein. Acquérir une bonne assiette, c'est long, très long.

Un mauvais placer de la jambe peut engendrer des difficultés dans l'emploi des aides. La jambe doit être enveloppante, descendue, la cuisse sur le plat, la partie intérieure du mollet au contact.


La bonne attitude

La bonne attitude, si elle assure sécurité et confort, conditionne, avant tout, la stabilité de l'ensemble cavalier/cheval et détermine toute variation d'équilibre. C'est l'aide majeure, tout le reste en découle. C'est le principal outil de communication cavalier/cheval. Toute modification d'attitude est un signe fort pour le cheval : elle doit être voulue, contrôlée, maîtrisée.


Il n'y a pas d'équitation sans un bon placement du cavalier. Il est absolument (physiquement) impossible de rassembler un cheval sans avoir une très bonne position car le dos et le buste du cavalier ne peuvent agir correctement.

Une attitude juste, équilibrée, permet le confort du cheval, mental et physique. Un cavalier mal placé, déséquilibré ou figé empêche son cheval de se relaxer, et de se muscler harmonieusement. La meilleure attitude est celle qui permet au cheval, dans un exercice donné, d'être en équilibre et dans l'impulsion avec le minimum d'intervention du cavalier. Pour cela, le cavalier doit avoir un bon schéma corporel, c'est-à-dire une bonne image mentale de son corps.


Post écrit par Sophie P

le 18 mars 2021


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